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L’indéfectible soutien du Rapac à la CEEAC

RapacChangement de tête à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), mais vision intacte pour le Réseau des aires protégées d’Afrique centrale (Rapac), qui a réaffirmé son engagement aux côtés de l’institution sous-régionale.

Au cours de la présentation civilités au nouveau secrétaire général de la CEEAC, Allam-Mi Ahmad, le secrétaire exécutif du Rapac, Jean Pierre Agangoye, a en effet réaffirmé que le RAPAC reste et demeure un organe spécialisé de la CEEAC. «Le Rapac est un organisme qui s’occupe des aires protégées en Afrique Centrale, essentiellement dans les forêts du Bassin du Congo (République du Cameroun, République du Congo, Guinée équatoriale, République du Tchad, São Tomé, République démocratique du Congo, République centrafricaine, Gabon)», a rappelé Jean Pierre Agangoye à son hôte.

Le Rapac vise l’amélioration de l’état et de la gestion des aires protégées de l’espace de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) ainsi qu’à leur valorisation. Dans ce cadre, il contribue à la collecte des données sur la biodiversité et des données socioéconomiques dans le contexte de la mise en place de l’Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale (OFAC). La stratégie adoptée par le RAPAC pour atteindre ses objectifs consiste à choisir quelques sites pilotes de démonstration, réservoirs de la biodiversité, laboratoires du changement climatique et instruments de planification de l’espace dans chacun des huit pays membres.

Le Réseau compte actuellement 82 aires protégées, parmi lesquelles 33 sites pilotes dont 6 réserves de biosphères reconnues au titre du Programme MAB de l’Unesco et 8 classées sur la liste du patrimoine mondial. Pour la mise en œuvre de son plan d’action, le Rapac développe une collaboration étroite avec des partenaires intéressés et impliqués dans la conservation de la biodiversité. Au-delà de ces objectifs, cette structure connait toutefois des difficultés financières qui constituent un grand handicap pour son fonctionnement.

Pour le secrétaire général de la CEEAC, il est important que «nous puissions montrer l’impact qu’ont les aires protégées sur les pays et les populations pour que nous puissions continuer à consentir des moyens financiers énormes dans ce secteur… Si l’Afrique Centrale peine à réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement, il faut au moins que nous puissions atteindre ceux du développement durable, or là aussi l’homme demeure un obstacle pour son propre développement».

En effet, la chasse, l’exploitation forestière et la destruction des forêts à des fins commerciales menacent fortement la préservation de plusieurs aires protégées en Afrique. Cette situation est due principalement à la forte augmentation de la population dans certains pays. Les problèmes d’instabilité politique et les conflits entraînent une destruction de ces zones qui sont envahies par des populations fuyant la guerre ou en quête de nouvelles terres agricoles. A ce, le n°1 de l’institution sous-régionale a évoqué aussi la nécessité de lutter contre la désertification accélérée qui rétrécie ou dessèche les cours d’eau, à l’instar du Lac Tchad.

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