animé le samedi 30 août 2013 au quartier Akébé-Djogou, une causerie politique axée sur la nécessité pour les militants du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il est issu, de se faire enrôler massivement sur les listes électorales biométriques, en attendant les prochaines élections locales.
Au quartier Akébé-Djogou, Alexandre Barro Chambrier a été rejoint par des hiérarques du PDG dont l’ancien ministre Aurelien Ntoutoume, les députés Gabriel Malonga Mouel, et Vincent de Paul Gondjout, le sénateur Claude Damas Ozimo, le général à la retraite Séraphin Omanda et le doyen politique de cette localité, Marcel-Eloi Rahandi-Chambrier, tous venus lui apporter leur soutien dans sa mission de sensibilisation et d’information des potentiels électeurs.
Même si l’on clame dans tous les Etats-majors des partis politiques que l’heure n’est pas encore à la campagne électorale, les mouvements qui s’enregistrent ça et là venant de tous les leaders ou membres des formations convoitant des postes au sein des collectivités locales et des mairies, de même qu’au Sénat, prouvent le contraire.
Ainsi, devisant avec les électeurs de sa circonscription électorale dans le cadre de la sensibilisation, Barro Chambrier n’a pas manqué de donner quelques consignes de vote claires. Il s’est agi, cependant, d’expliquer à la population de cette zone de Libreville le bien-fondé de l’enrôlement et de la biométrie. «Pourquoi se faire enrôler ?», a questionné Alexandre Barro Chambrier avant lui-même de répondre que «c’est pour faciliter l’acquisition des pièces d’état civil. C’est-à-dire la carte nationale d’identité, le passeport. Il s’agira aussi de reconstituer le fichier d’Etat civil et d’exercer son devoir citoyen».
«Comment se faire enrôler ?» À travers cette deuxième question, le député du 1er siège du 4e arrondissement a expliqué aux populations d’Akébé-Djogou le mécanisme d’enrôlement qui passe par la présentation d’une carte d’identité biométrique, d’un passeport accompagné d’un acte de naissance légalisé ou simplement d’un acte de naissance légalisé dans la mesure où il comporte des éléments de filiation pour se faire inscrire.
Revenant sur l’enjeu de l’enrôlement, Alexandre Barro Chambrier a indiqué qu’il est important qu’au terme du mois de novembre, lors des élections locales, les populations de ces zones aient participé au renouvellement des conseillers municipaux, des maires d’arrondissements et de la mairie centrale de Libreville. «C’est important, a-t-il dit, parce que nous devons peser dans les choix politiques qui seront faits. Et pour cela, si vous n’êtes pas enrôlés, vous ne pourrez pas prétendre voter le moment venu et vous n’aurez pas l’occasion de choisir les élus locaux qui sont très importants parce qu’ils vont gérer les problèmes de proximité, les problèmes quotidiens […] C’est important, puisque nous appartenons tous au Parti démocratique gabonais, de ratisser le plus large pour avoir un maximum de conseillers municipaux, pour pouvoir élire le maire central de Libreville. Mais pour arriver à cela, il va falloir que nous nous mobilisions le plus possible, il va falloir rassembler tous les sensibilités de notre cité bien au-delà de notre faille politique».
Le député PDG a mis en garde contre la dispersion des voix du moment où la période électorale est poreuse à tous les vendeurs d’illusion qui se positionnent même en indépendant pour grignoter des voix. «Nous devons éviter de disperser des voix au profit de certains partis politiques et candidats indépendants qui apparaissent juste pour des élections et dès qu’elles sont terminées, ils partiront comme ils sont venus», a-t-il déclaré tout en mettant encore en garde contre des projets et stratégies zigzagantes de certains candidats. Pour Barro Chambrier, il faut voter pour un maire en adéquation avec la vision de l’émergence des autorités gabonaises. «Nous sommes en politique pour servir. Nous devons choisir les personnes qui ont les meilleures capacités, les meilleures aptitudes pour transformer la vie des populations. Nous faisons la politique pour améliorer les conditions de vie, l’environnement des citoyens», a-t-il précisé.
