Après une longue période d’absence auprès de la population du troisième arrondissement de la commune de Libreville qui s’inquiétait déjà de ce retrait entretenu, Éloi Nzondo, vice-président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), par ailleurs 3ème maire adjoint de Libreville, a jugé utile de rompre le mutisme en organisant une causerie politique au quartier derrière l’hôpital.
Accompagné d’illustres cadres du Cercle des libéraux réformateurs, c’est sur des esquisses de chorégraphies partagées par les membres du CLR qui l’accompagnait qu’Éloi Nzondo, affectueusement appelé «l’enfant du quartier», a fait son entrée, le 8 septembre 2013, sur les lieux où devait animer une causerie politique. La rencontre visait essentiellement à exhorter la population du troisième arrondissement de Libreville à aller massivement se faire enrôler sur les listes électorales biométriques.
À une semaine de la clôture des opérations d’enrôlement pour la confection du fichier électoral biométrique sur l’ensemble du territoire national, le 3è maire adjoint de la commune de Libreville, Éloi Nzondo, a estimé qu’il n’est jamais trop tard pour rappeler à la population l’importance de cet acte et l’inviter à aller se faire enrôler. «Vous savez les populations, c’est généralement à la dernière minute qu’elles s’organisent pour aller se faire enrôler. Alors, vu que nous sommes à la dernière semaine, nous croyons qu’il est plus qu’utile que les gens se mobilisent pour aller s’enrôler ; pour ceux qui n’ont pas pu le faire et que ceux qui l’ont déjà fait, puissent motiver leurs amis, voisins et parents pour les imiter sur cet acte», a expliquer le vice-président du CLR.
«Cette opération d’enrôlement a été voulue par l’ensemble de la classe politique nationale. Aussi bien ceux de la majorité que de l’opposition. L’objectif visé par rapport à l’enrôlement était celui de garantir une élection libre et transparente dans notre république. Alors il était question pour le gouvernement de répondre à cette sollicitation faite par l’ensemble de la classe politique, et il a procédé à la mise en place des comités de coordination en mettant à plat l’ancien fichier électoral», a rappelé le délégué CLR du 3e arrondissement de Libreville, Stéphane Nziengui Koumba, avant de se livrer à une séance d’explication à l’endroit de la population venue nombreuse communier avec leur édile.
«L’enrôlement ce n’est pas seulement la politique c’est pourquoi je voudrais interpeller mes frères et sœurs qui pensent que quand nous venons vers eux pour leur demander d’aller se faire enrôler, il faut que nous leur donnions de l’argent, l’enrôlement c’est d’abord un devoir citoyen. C’est-à-dire que si tu es né au troisième arrondissement de Libreville et que tu te retrouves à Port-Gentil, si tu t’es fait enrôler et qu’il y a nécessité pour toi de te faire produire une copie de ton acte de naissance étant à Port-Gentil par le biais de la biométrie tu peux recevoir la copie de ton acte de naissance. C’est d’abord pour nous-mêmes, que nous nous enrôlons», a-t-il expliqué avant d’indiquer les différents centres d’enrôlement du troisième arrondissement, «nous avons le grand centre qui est basé à la mairie, nous avons Sainte Anne, le lycée Mabignath, Kinguelé et bien d’autres».
À la suite des différentes allocutions, avec des entractes musicaux et des prestations artistiques, l’occasion a été donnée à Eloi Nzondo d’émettre son message essentiel à la population du troisième arrondissement. «Je suis venu me présenter à mes parents, parce que beaucoup s’interrogeaient sur ma destination depuis que l’opération d’enrôlement a débuté. J’ai tenu à venir leur dire que je suis là, je suis bien présent et que nous devons nous organiser pour l’enrôlement parce que nous sommes candidats pour les locales futures et nous comptons les gagner dans cet arrondissement. C’est le message que je suis venu livrer à mes parents, mes frères, mes amis et à tous ceux qui m’accompagnent depuis plus de dix ans déjà. Nous sommes candidats, que ceux qui nous aiment, qui nous apprécient, veulent bien nous accompagner dans cette bataille pour que nous puissions la gagner et pour cela, aller vous enrôler car on ne peut pas gagner si vous n’êtes pas inscrits sur les listes électorales», a déclaré le vice-président du CLR.
«Je suis chez moi, ce sont des personnes que je fréquente, vous-même, vous avez écouté le représentant des chefs du quartier qui disait que nous n’attendons pas de toi que tu viennes nous donner de l’argent tous les jours, mais nous sommes fières de te voir chaque fois. Et je sais que beaucoup d’entre eux s’inquiétaient de ne pas me voir. Maintenant qu’ils me voient vous voyez que tout le monde est content», a-t-il conclut en guise de réjouissance.