En visite de travail à Rabat, au Maroc, du 16 au 22 septembre, le ministre gabonais de l’Industrie et des Mines, Régis Immongault, s’est entretenu le 17 septembre avec son homologue marocain en charge de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara.
Cet entretien a notamment porté sur les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans les secteurs de l’industrie et des investissements. En effet, les deux parties ont procédé à un échange de vues sur les stratégies d’industrialisation des deux pays, en mettant en exergue les moyens à même de renforcer les relations de coopération et de partenariat industriel.
«Les investissements marocains au Gabon demeurent en deçà de leur potentiel. Le volume des échanges ne dépasse pas les 500 millions de dirhams (soit près de 62 millions de dollars, NDLR) ce qui est un niveau faible en considérant la nature des relations historiques qu’entretient le Royaume avec le Gabon (…) Dans le domaine des investissements, le Maroc a proposé la mise en œuvre d’un accord préférentiel dans le domaine du commerce et des investissements dans l’objectif d’encourager les entrepreneurs marocains à se rendre au Gabon», a affirmé le ministre marocain de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara.
Le ministre Immongault, quant à lui, s’est félicité de la «bonne coopération économique», entre les deux pays, faisant part du souhait de son pays de bénéficier de l’expertise du Maroc dans le secteur de l’industrie et des mines. «Le Gabon s’est engagé dans un vaste programme économique qui vise à renforcer son économie et son industrie pour en faire un pays émergent à l’horizon 2025. C’est important pour nous de bâtir cela en ayant recours à l’expertise des pays frères comme le Maroc», a-t-il déclaré.
Régis Immongault s’est également entretenu avec le ministre marocain de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Fouad Douiri. Au terme de ces audiences, les deux parties ont convenu de mettre en place des programmes de formation qui tiennent compte des besoins exprimés par le Gabon pour une meilleure gestion de son patrimoine minier et industriel. A ce titre, une commission conjointe a été mise en place pour évaluer les offres de formation, cibler les potentiels établissements d’accueil et les quotas qui pourraient être dressés.