Dissiper tout malentendu, c’est certainement l’exercice auquel s’est prêtée la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) à travers des sorties dans la presse, ce 19 septembre. Un communiqué du brasseur éclaire l’opinion sur la hausse des prix de certains de ces produits chez les revendeurs agréés.
D’entrée de jeu la Sobraga indique que chaque année, elle fait homologuer sa grille tarifaire par la Direction générale de la consommation et de la concurrence (DGCC), puis de souligner que «grâce à des investissements majeurs sur notre outil de production, les prix de tous nos produits conditionnés en verre consigné et en boîtes ne subissent aucune augmentation. Cet effort est motivé par l’impératif social du maintien du pouvoir d’achat des Gabonais, mais également par notre engagement pour la préservation de l’environnement, le verre consigné étant le mode de conditionnement le moins polluant et le plus écologique à l’heure actuelle».
La Sobraga souligne donc que «l’ensemble de nos bières, de nos vins et de nos eaux sont maintenus aux tarifs habituels, seules certaines de nos boissons gazeuses conditionnées en bouteilles plastique (50cl et 150cl) subissent une légère augmentation». A titre d’illustration, dans la grille tarifaire adossée au communiqué, l’Orangina Light 150cl passe à 1400 francs CFA et la gamme Djino du même format à 1200 francs CFA. Les bouteilles 50cl de ces deux produits sont respectivement à 600 et 550 francs CFA.
Des prix qui devraient s’envoler en province, où les contrôles de prix sont une véritable chimère et où l’Orangina Light 150cl, par exemple, atteint les 1800 francs dans certaines localités. Interrogé par le quotidien L’union sur le timing de cette hausse des prix, Joël Gallato, directeur commercial et marketing chez Sobraga, a réitéré les mêmes arguments que le communiqué, indiquant que sa société «travaille en étroite collaboration la DGCC et les pouvoirs publics au sujet des tarifs de nos produits. En temps normal, l’homologation des prix tarifaires Sobraga par la DGCC se pratique au mois de janvier. Mais sensibles à la lutte engagée par les pouvoirs publics contre la vie chère, nous avons, d’un commun accord avec la DGCC, retardé l’entrée en vigueur de notre nouvelle grille tarifaire jusqu’au mois de septembre».
