A la faveur d’une opération sanitaire baptisée Journée pédiatrique de l’UFPDG (Union des femmes du Parti démocratique gabonais) et réalisée en partenariat avec le ministère de la Santé, plus d’un millier d’enfants ont été consultés, vaccinés et ont bénéficié, le 7 septembre 2013 à Libreville, de dons en médicaments. Placée sous le patronage de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, par ailleurs présidente d’honneur de l’UFPDG, l’opération avait pout thème «l’UFPDG pour une rentrée scolaire saine».
Organisée pour permettre aux enfants qui reprendront, dans quelques semaines, le chemin de l’école, cette initiative des femmes du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), avait pour objectif d’assurer à ces enfants des soins gratuits et une réelle prise en charge en vue de leur apporter un mieux-être. Elle visait à donner la possibilité aux Gabonaises de faire examiner leurs enfants de 0 à 10 ans. La déléguée nationale de l’UFPDG, Annie Christelle Limbourg Iwenga, a déclaré à cette occasion qu’ «il s’agit pour nous de pouvoir faire en sorte que nos enfants reprennent le chemin des classes en bonne santé en examinant et traitant les enfants en cas de maladie»..
Une dizaine de médecins et une cinquantaine d’infirmiers Gabonais, appuyés par des médecins Chinois, dans le cadre de la coopération entre la Chine et le Gabon, et entre le PDG et le Parti communiste chinois (PCC), ont été mobilisés pour cet événement.
Organisée à la veille de la rentrée des classes 2013-2014, cette journée avait pour objectif de préparer un maximum d’enfants à aborder la nouvelle année académique en bonne santé. Ce, du fait que la santé et l’éducation sont deux pans importants du programme de société du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Pour l’essentiel, l’activité s’articulait autour des enregistrements, vérifications des vaccins, consultations et remise des médicaments aux patients, en tenant compte des prescriptions faites dans les ordonnances par les médecins.
«Je suis venue avec ma fille qui a du mal à respirer, juste pour voir. Et j’ai eu raison. J’ai été bien accueillie et mon enfant a été bien consulté. J’ai des médicaments qu’elle prendra pendant un mois et ensuite, si ça ne va pas, le docteur m’a dit où le trouver», a déclaré une maman toute joyeuse de n’avoir pas dépensé le moindre sous pour cette opération. «Comme ce sont les choses politiques, on croit toujours qu’on nous ment. Mais en venant quand même, on ne perd rien, au contraire…», a-t-elle poursuivi.
Cette opération, entamée à Libreville, et qui a enregistrée le satisfécit de nombreux parents, s’étendra sur toute l’étendue du territoire national.