Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, et les membres de la Mission d’évaluation du Projet d’aménagement de la route Ndendé-Doussala-Dolisie et de facilitation des transports sur le corridor Libreville-Pointe-Noire-Brazzaville ont récemment échangé en vue de voir quelles sont les modalités de mise en œuvre de ce projet.
La construction des infrastructures routières permettant de relier les capitales et autres localités des différents pays membres de la CEEAC constitue l’une des priorités assignées par les Chefs d’Etat et de Gouvernements à cette Institution. Un projet qui découle du vaste programme de développement des infrastructures adopté par le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) et qui vise, entre autres, le désenclavement des pays par les routes et autres infrastructures, afin de fluidifier les échanges interafricains et internationaux.
C’est dans cette optique que s’inscrit la rencontre entre le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, et les membres de la Mission d’évaluation du Projet d’aménagement de la route Ndendé-Doussala-Dolisie et de facilitation des transports sur le corridor Libreville-Pointe-Noire-Brazzaville, auxquels se sont ajoutés les délégués de la République du Congo, de la République Gabonaise, de la Banque Africaine de Développement (BAD) et quelques experts du Secrétariat général de la CEEAC.
S’agissant de l’évolution du projet, l’économiste des transports en chef de la BAD, Augustin Karanga, a déclaré qu’après les phases d’identification et de préparation, le projet d’aménagement de la route Ndendé-Doussala-Dolisie est arrivé à la phase d’évaluation. Au cours de celle-ci, les parties prenantes (Congo, Gabon et CEEAC) devront s’accorder sur les différentes modalités, notamment décaler les composantes, puis déterminer avec exactitude les coûts du projet.
Pour une distance de 225 km séparant la ville congolaise de Dolisie à celle gabonaise de Ndendé, les études de génie-civil, d’une durée d’au moins 18 mois, ont finalement été validées. «Nous sommes sur la bonne lancée, nous sommes sur les délais… nous pouvons commencer physiquement les travaux d’ici le premier trimestre de l’année 2014, si le Conseil d’administration de la BAD l’approuve», a précisé l’économiste des transports en chef de la BAD. Le coût des travaux est évalué autour de 160 milliards de francs CFA. 75% devront provenir du Congo.
Se réjouissant des avancées du projet, le Secrétaire général de la CEEAC a exhorté les délégués du Congo et du Gabon à œuvrer davantage pour l’heureux aboutissement du projet, à la grande satisfaction des deux Etats d’une part, et de l’ensemble de la région d’Afrique Centrale, d’autre part.
La route Ndendé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays. Il est aussi projeté, la construction de deux ports secs à Dolisie et à Ndendé