A chaque rentrée scolaire, enseignants, parents et élèves sont stressés par plusieurs paramètres liés au début du retour dans les salles de classes. Notamment, l’achat des fournitures scolaires dans les magasins de la capitale économique, Port-Gentil.

Confrontés aux tracasseries des inscriptions des enfants dans les établissements scolaires, plusieurs parents se voient étranglés par l’achat des cahiers et autres accessoires exigés pour l’accès en classe. Les familles nombreuses sont obligées de se ruer chez les vendeurs des marchés, car les grandes surfaces commerciales leur offrent très peu de possibilités.

« Ce sont les mêmes cahiers que les magasins du centre-ville, mais ils les vendent chers. Or, au marché, avec 30000 frs Cfa, j’ai eu plus de la moitié des fournitures de ma fille », fait remarquer, Landry O tandis qu’Ibrahim, commerçant au marché de la Balise, dit pratiquer des prix sociaux sur les outils scolaires.

La flambée des prix à tous les niveaux donne du vertige. C’est le pouvoir d’achat du citoyen moyen qui se dégarnit davantage. A chaque retour de classes, les parents doivent aussi renouveler les uniformes scolaires, une autre difficulté. Un uniforme complet auprès d’un couturier s’obtient autour de 15 000frs Cfa à 17 000frs Cfa. Pour le même tissu, les prix varient selon le tailleur.

« Je fais venir les tissus du Cameroun ou du Benin, donc je dois gagner quelque chose », confie sans hésitation, François. Même lorsque le travail a été payé à l’avance le jour de récupérer l’uniforme, rien n’est prêt. Imaginez les chaudes disputes, tout ceci pour ajouter de l’insomnie aux parents et aux premiers concernés, les élèves.

Un constat observé par les populations, c’est le peu d’empressement du service provincial de la concurrence et de la consommation à surveiller les mouvements des tarifs appliqués par les commerçants de l’Ogooué-maritime.