La Direction générale de la Prévention du Sida (DGPS) organise, depuis mardi à Libreville, un atelier de validation du plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA portant sur la prévention, la prise en charge, la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), la gouvernance, les droits humains et du genre.
Cet atelier, qui fait suite aux recommandations du précédent plan stratégique national 2008 à 2012, a pour objectif d’amener les participants à apprécier dans le fond et la forme le document, d’apporter des amendements nécessaires et de le valider.
Le ministre délégué à la Santé, Alice Bikissa Nembe a rappelé que ‘’depuis 1986, année de notification du premier cas de Sida, l’épidémie à VIH au Gabon a connu une évolution ascendante de prévalence passant de 1,8% à 8,1% entre 1986 et 2003 pour se stabiliser à 5,9% en 2007 puis à 5,2‘’.
S’appuyant sur les recommandations de la revue du précédent Plan stratégique, Mme Bikissa Nembe a indfiqué que ‘’la seconde étape de la planification a été l’élaboration du Plan stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA et les Infections sexuellement transmissibles qui devra couvrir la période 2013-2017’’.
‘’Ce plan, fondé sur la vision commune de tous les acteurs de la lutte contre la pandémie, a renforcé la riposte nationale contre cette maladie’’, a souligné le ministre délégué exhortant les participants à l’enrichir en apportant tous ‘’les amendements nécessaires, utiles et objectifs’’ permettant d’avoir ‘’un document plus fiable afin d’élaborer les plans opérationnels et de suivi évaluation’’.
Le coordonnateur pays de l’Unesco, Mme Inge Tack, après avoir félicité le Gabon pour avoir ‘’produit un Plan stratégique de national de troisième basé sur les résultats, a souligné qu’une génération sans SIDA n’est pas un rêve’’.
‘’Le Gabon a dépassé le point de basculement de son épidémie de VIH’’, a reconnu Mme Inge Tack indiquant que ‘’du moment où l’augmentation annuelle de nouveau patients sous traitement antirétroviral (ART) dépasse les nouvelles annuelles de VIH, il se met donc sur la voie de la réalisation d’une génération sans Sida’’.
‘’Nous sommes entrain de gagner, et le Gabon a tous les atouts pour être parmi les gagnants’’, a indiqué Mme Tack.
Le représentant de l’ONUSIDA a souhaité que ‘’le nouveau plan doit être mis en œuvre d’une façon efficiente et efficace, pas seulement par le ministère de la Santé, mais aussi par les autres secteurs notamment l’éducation, les affaires sociales et la justice, le secteur privé, la société civile, les jeunes eux-mêmes, les populations’’.
