Suite au lancement par les autorités municipales de l’opération d’arraisonnement des taxis ne s’étant pas acquitté de leurs redevances annuelles, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Jean Robert Menié a convoqué le 19 novembre à l’Hôtel de ville une réunion des chauffeurs de taxis de Libreville pour faire le point sur la situation. Le président du Syltteg a notamment annoncé que la libération des véhicules saisis grâce au délai d’une semaine accordé le 18 novembre par le maire de Libreville aux transporteurs pour régulariser leurs situations est provisoire. Les chauffeurs de taxis de Libreville ont bénéficié d’un délai pour le paiement des redevances annuelles consenti par le maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, suite aux retards enregistrés à l’Hôtel de ville pour la mise en place de la nouvelle équipe municipale.
Après l’entretien du 18 novembre dernier entre l’édile de la capitale et le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg), Jean Robert Menié, la municipalité a accordé un délai d’une semaine aux chauffeurs de taxis de Libreville pour s’acquitter de leurs différentes redevances.
Le président du Syltteg a convoqué le 19 novembre dernier les transporteurs terrestres de Libreville dans les jardins de l’Hôtel de ville pour leur expliquer la situation et avertir de la nouvelle échéance fixée au 25 novembre prochain.
«Nous sommes là pour procéder à la libération des véhicules. La mairie a commencé depuis le 17 novembre une opération d’arraisonnement des véhicules consécutive au non paiement par certains d’entre vous de la taxe municipale», a annoncé le président du Syltteg.
«Nous avons eu une année particulièrement perturbée. Les autorités municipales ont été mises en place tardivement, un temps nous a été accordé pour que nous puissions nous acquitter de nos obligations», a expliqué Jean Robert Menié.
«Le fait que cette opération se déroule à la fin de l’année ne veut pas dire que nous ne devons pas payer. Lorsque vous louez la maison de quelqu’un, même s’il vient à la fin de l’année parce qu’il n’était pas là, vous devez quand même payer parce que vous avez habité toute l’année. Ici c’est l’espace municipal, vous avez roulez dessus toute l’année donc vous devez payer», a exhorté le leader syndical des transporteurs.
Jean Robert Menié a précisé qu’«au début de cette opération, les canaux d’information n’ont pas permis une bonne ventilation pour que nous connaissions tous les délais. On ne savait jusqu’à quel jour nous avions avant que l’opération ne commence. L’entretien que j’ai eu hier avec le maire m’a permis de lui demandé son indulgence pour qu’un dernier délais soit accordé aux adhérents».
Avant le 25 novembre prochain, les chauffeurs de taxis de Libreville devront s’acquitter de la taxe municipale, qui s’élève à 115 000 francs CFA pour les petits taxis et 235 000 francs CFA pour les taxis bus ; d’une patente de 200 000 francs CFA pour les petits taxis et de 415 000 francs pour les taxis bus ainsi qu’une redevance de 26 000 francs CFA pour les frais d’expertise taxi.