Un atelier de validation du nouveau plan de stratégie de sécurisation des produits de santé de la reproduction(SPSR) visant la réduction de décès en donnant la vie s’est ouvert, lundi à Libreville.
Les techniciens de santé échangeront sur la problématique des services des soins offerts à la mère et à l’enfant, une des priorités du gouvernement dont la finalité, à court et long terme, est d’aboutir à ‘’ zéro grossesse non désirée, zéro décès non audité, zéro accouchement non assisté par un personnel qualifié, à la validation et l’adoption par le Gabon du plan stratégique 2014-2017 dont le caractère participatif de l’élaboration, augure d’une appropriation nationale effective .
‘’ L’accessibilité aux services et aux produits de la santé reproduction constitue encore l’une des faiblesses de notre système de santé’’, a déclaré le secrétaire général, Léonard Assongo en ouvrant les travaux estimant que ‘’la santé de la mère reste encore préoccupante’’.
Pour M. Assongo ‘’la proportion des femmes en union, ayant des besoins non satisfaits en matière de planification familiale, est estimée à 27 %, selon l’enquête démographique et de santé (EDSG2) 2012’’.
Pour le représentant du fonds des Nations Unies pour la population(FNUAP), ‘’assurer la disponibilité des produits de santé de la reproduction à tous les niveaux de la pyramide sanitaire est un impératif’’, indiquant, par ailleurs, que ‘’l’accès universel à la santé de la reproduction et une nécessité pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement 4,5 et 6 relatifs à la réduction des taux de mortalité maternelle et infantile et à la lutte contre le VIH/Sida’’.
Il faut par ailleurs noter que le nouveau SPSR dont les restitutions seront connues mardi est le deuxième du genre au Gabon après celui de 2008-2011 qui a connu des faiblesses dans son application.
