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Gabon: La Ligue provinciale de boxe complètement démunie

Les pugilistes de la Ligue provinciale de la Ngounié s’estiment être abandonnés par la Fédération gabonaise de Boxe que dirige Me Sossa Simawango. L’amertume qui astreint la Ligue provinciale de boxe a été évoquée par son président Michel Kombila . Dans son communiqué que le Correspondant de GABONEWS a eu copie, il évoque le manque crucial de moyens matériels et financiers pour un bon financement de la Ligue ; « Avec deux clubs seulement, la vingtaine de pugilistes s’entraînent en plein air ou dans quelques salles de classes que nous squattons ».
Ainsi, les boxeurs se retrouvent dans une salle de classe dépourvue d’équipement adéquat du collège Saint Gabriel de Mouila, collège situé dans le centre ville.

Outre ces conditions rudimentaires, les pugilistes sont encadrés par les anciens pratiquants qui acceptent bénévolement de consacrer une partie de leur temps à cette tâche.

Mais cette indigence ne semble pas émousser autrement, ni la volonté de membres de la Ligue provinciale de boxe à persévérer dans la pratique de leur sport favori, ni de renvoyer aux calandres grecques
La poursuite des objectifs que son président s’est assigné.

Notamment la construction d’un ring. Michel Kombila dont l’action bénéficie de l’appui de quelques opérateurs économiques locaux se dit néanmoins inquiet ; « le silence assourdissant du ministère de sport nous inquiète »

La ligue provinciale de la Ngounié dont le mandat court jusqu’à 2011 a du pain sur table.

La Ligue provinciale de boxe de la Ngounié ( sud) est livrée à elle-même.

Sans détours, Michel Kombila, président de cette Ligue provinciale de Boxe, qui se confie au correspondant de Gabonews, évoque le manque crucial des moyens matériel et financier pour son fonctionnement. « Avec deux club seulement, la vingtaine des pugilistes s’entraîne en pleine air ou encore dans quelques salles de classe que nous squattons dans les établissements scolaires sans clôture ».

Chaque soir, les boxeurs se retrouvent dans une salle de classe non équipée du collège saint Gabriel situé dans le centre ville. Sans équipement sportif adapté, sans pairs de gants, mais alors totalement démuni, les jeunes amateurs de boxe se débrouillent pour pratiquer cette discipline. Les encadreurs, constitués d’anciens pratiquants, acceptent de consacrer un peu de leur temps aux nouveaux venus dans le noble art, nous a expliqué le président Michel Kombila.

Elu depuis moins d’un an à la tête de cette structure, le responsable de la Ligue s’est fixé pour objectif, la construction d’un ring avec les moyens provenant de la Fédération. « Mais le silence inquiétant de la tutelle pousse au désespoir », a-t-il ajouté.

En dépit de ces écueils, Michel Kombila, qui bénéficie du soutien de quelques opérateurs économiques, demeure optimiste.
Dans son programme, il entend lancer une campagne dans les établissements scolaires pour attirer des jeunes, intéressés par la boxe.

« J’aime la boxe et je souhaite véritablement donner le meilleur de moi-même», a-t-il conclu.
Michel Kombila, après avoir obtenu récemment le quitus de l’assemblée générale ordinaire de la Ligue provinciale de Boxe de la Ngounié , dispose encore de trois ans pour convaincre.

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