Il ne se passe plus une semaine sans qu’une famille entière ne soit décimée au Gabon. Après les drames des éboulements à Kinguélé et PK8, voici celui de Nzamaligué, un village situé à près d’une dizaine de kilomètres de la ville de Ntoum. Quatre enfants d’une même famille ont péri le lundi 25 novembre 2013 dans les flammes lors de l’incendie de leur maison.
Curieusement, le drame s’est produit alors que la maman de ces enfants s’était rendue nuitamment à une église de la localité pour une veillée de prière. Selon notre source, le célébrissime Jonas Moulenda, reporter à l’hebdomadaire Echos du Nord, cet incendie a été d’une rare violence et son origine reste encore à déterminer.
Lors du drame qui s’est produit aux alentours de 23 heures, huit enfants composant la maisonnée s’étaient endormis, alors que leur mère et tutrice, âgée d’une quarantaine d’année, était absente ainsi qu’indiqué ci-dessus. «Les restes des corps des quatre victimes ont été retrouvés dans les décombres de la maison qu’occupaient la quadragénaire et son mari, parti la veille pour une partie de pêche dans le Komo. Le feu, a indiqué une source sûre, s’est déclaré pendant que les enfants dormaient déjà. Trois enfants tués par le feu étaient nés de dame Mboumba, tandis que le quatrième était son petit-fils», rapporte notre source.
Ces dernier n’ont pu être sauvés du fait que leur demeure était excentré, alors que le temps pour les voisins d’y arriver n’a pas favoriser les choses. Cependant, relève notre confrère, «une vieille femme qui dormait dans une pièce attenante au théâtre du drame a réussi à sortir un enfant. Tout comme un garçon de 11 ans a sorti sa cadette de 4 ans».
«Le feu s’est ensuite propagé avec une extrême gravité dans la pièce où se trouvaient les enfants, les brûlant quatre restés prisonniers des flammes. La question que tout le monde s’est posée est celle de savoir ce qui a pu bien se passer pour que la maison de Flore Mboumba prenne feu», raconte notre source sur sa page facebook.
Si l’origine de la catastrophe reste encore déterminer, il est cependant certain que la maison était connectée à l’électricité. De ce fait, l’attention commence déjà à se focaliser sur l’hypothèse d’un court circuit. A défaut, on parle également d’un incendie criminel. Seule l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Ntoum, qui s’est rendue sur les lieux avant le lever du jour, devra répondre aux interrogations qui se formulent dans le village après ce triste drame.
