En 2009, compte tenu du blocage observé dans la mise en œuvre du projet de Belinga, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a instruit le Gouvernement de procéder à la remise à plat de la convention d’exploitation des mines de fer de Belinga, signée avec la Compagnie des Mines de Belinga (COMIBEL), détenue à 75% par la CMEC.
Selon le porte parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié By Nzé qui était cet après – midi face à la presse, les négociations, conduites pour la partie gabonaise par le Ministre de l’Industrie et des Mines, ont permis aux deux parties de trouver un accord portant sur la résiliation à l’amiable de ladite convention.
Le Gouvernement, pour sa part, s’est engagé à rembourser les frais relatifs aux travaux et études effectivement réalisés par la COMIBEL, la CMEC et ses associés, après audit effectué par le cabinet PWC Gabon qui a validé le montant des dépenses à33, 997 millions de dollars, soit environ 17 milliards de francs CFA.
C’est conformément à cet engagement que la République Gabonaise a fait l’acquisition, ce jour, de 180.000 actions de la CMEC.
L’acquisition desdites actions permet désormais à l’Etat gabonais de détenir la totalité du capital social de la Comibel qui a été établie avec pour objectif le développement du gisement de fer de Belinga.
La résiliation à l’amiable de la convention Belinga a été obtenue grâce à l’engagement et à l’implication personnels du Président de la République, qui n’a ménagé aucun effort pour parvenir, dans les meilleurs délais, à une solution satisfaisante pour l’ensemble des parties afin que ce projet puisse être développé en tenant compte de la vision qu’il a arrêtée dans son Programme de Société « l’Avenir en Confiance » et traduite dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) ainsi que dans la Stratégie Nationale d’Industrialisation (SNI).