L’ancien champion cycliste du Gabon, Stanislas Nollet, et le chroniqueur sportif, Frédéric Bader Zogho, se prononcent sur la Tropicale Amissa Bongo.
Rencontre avec Stan Nollet
Ancien champion cycliste du Gabon, Stanislas Nollet, a été capitaine de l’équipe du Gabon et a couru une édition de la Tropicale en 2008. Il a toujours vécu à Port-Gentil, même du temps de sa magnificence dans le cyclisme national, mais a gardé un œil vigilant sur cette la Tropicale. Pour lui, «l’organisation de la Tropicale est très très bonne. Ce qui est dommage c’est qu’au niveau national, nos coureurs ne sont pas préparés pour et, au-delà de ça nous ne pouvons pas trop leur demander parce qu’entre le niveau des amateurs que nous sommes en Afrique et celui des coureurs du Pro Tour, il n’y a pas match ! Les dirigeants devraient mettre l’accent sur la préparation et pourquoi pas envoyer nos coureurs auprès des organismes comme l’UCI qui disposent de centres à Lausanne et en Afrique du Sud. Mais, la Tropicale a fait monter le niveau du cyclisme africain. Les africains commencent à gagner des étapes, des coureurs africains deviennent pro dans des équipes européennes et ailleurs dans le monde. C’est indiscutable, la Tropicale apporte du progrès en Afrique.»
IMG_1806Frédéric Bader Zogho : «Bravo aux équipes africaines»
Chroniqueur sportif, Frédéric Bader Zogho, assure la retransmission en direct de la Tropicale pour Radio Gabon ; le tout ponctué de comptes rendus et d’interviews. Appelé à tirer un bilan de la l’édition 2014 un jour avant l’étape finale, il dit «bravo aux africains qui se sont illustrées cette année. Notamment avec des victoires sur les étapes Lambaréné-Mouila et Lambaréné-Kango. Le cyclisme africain, à travers ces victoires, érythréennes et rwandaises, se porte bien. Il faut simplement lui apporter un peu plus de moyens en vue de lui permettre de mieux se préparer.» Au sujet de l’équipe du Gabon, Bader Zogo est sans complaisance : «cette équipe se comporte bien si l’on s’en tient à sa préparation qui a toujours été approximative. Il ne peut qu’en être de même pour les résultats, vu que cela va de pair. Il faut, dès qu’une édition s’achève, déjà commencer à préparer la suivante. Or, c’est à ce niveau que nous péchons : nous n’y pensons qu’à deux ou trois semaines de la prochaine édition.»