Un dialogue de haut niveau, entre les membres d’une forte délégation sud-coréenne conduite par l’ancien vice-ministre de l’Egalité des Sexes et de la Famille, Kim Kyo Shik, et les experts gabonais des ministères concernés, a été enregistré le 14 février 2014 à l’Hôtel des Affaires étrangères à Libreville. Ce à l’occasion de la présentation du Programme de partage d’expérience visant la réussite de la diversification industrielle au Gabon.
En l’absence du ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, Emmanuel Issozet Ngondet, le Secrétaire général du ministère, Henri Bekalé Akwé, a ouvert les travaux qui ont permis la présentation d’un rapport, fruit de trois années de recherche dans le but d’apporter des évolutions et le développement de l’économie gabonaise.
Il s’est ainsi s’agit d’un débat de haut niveau autour du rapport final du Programme de partage de connaissances (PPC) élaboré par la Korean institute for industrial economics and trade (Kiet), organisme coréenne spécialisé dans la recherche des politiques industrielles et qui a contribué à faire de la Corée du Sud, un pays développé en l’espace de deux générations.
Parmi les objectifs de ce projet, l’on note la recherche de la diversification de l’économie gabonaise, l’amélioration de la compétitivité internationale des industries stratégiques du pays et la création d’entreprises. Ce qui passe par la promotion des entreprises privées, l’incubation, le financement industriel, la formation des ressources humaines, le parc technologique et les Eco-fermes et énergie.
Le travail a porté sur cinq secteurs industriels stratégiques dont le tourisme, la création et la gestion des petites et moyennes entreprises, les technologies de l’information et de la communication (Tic), et l’agriculture.
Pour le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères représentant le ministre empêché, «il s’agit de trois années de coopération entre la Corée du Sud et le Gabon, visant à aider la Diversification de l’économie gabonaise» et depuis 2010, le ministère des Affaires étrangères et celui de l’Economie travaillent avec le ministère coréen des finances et de la stratégie. C’est dans ce sens qu’il a invité les experts de ces différents ministères à «y apporter toutes orientations et remarques utiles à l’enrichissement de leur contenu, afin que le rapport final que nous présenterons à nos gouvernants, reflète l’idée que nous avons du développement de notre pays».
Au terme des travaux au cours desquels les experts ont évalué les conclusions du rapport final, le chef de la délégation Sud-coréenne a dit la disposition de son pays à apporter de l’aide au Gabon dans son besoin de moderniser son économie, mais surtout d’atteindre l’objectif d’émergence fixé par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, depuis son accession à la magistrature suprême. M. Kim Kyo Shik a déclaré que l’une des entreprises coréennes les plus compétitives de la Corée pourrait bien s’installer au Gabon pour investir. Ce, d’autant que le Gabon, a-t-il relevé, est une terre d’opportunité, de promesses et de profits pour les entreprises qui souhaitent s’y installer.
M. Akwé a souhaité, pour sa part, que les entreprises sud coréennes s’implantent également dans la zone économique de Nkok, tout en faisant que les relations soient gagnant-gagnant.
In fine, le rapport a permis de faire une évaluation de la stratégie de diversification industrielle au Gabon, d’examiner les politique du développement des entreprises privées avec le cas de l’industrie de transformation du bois, le plan d’action pour l’établissement de Technoparc et de plans de financement et de gestion Foden, le plan de développement de la coopération agricole et du système d’éducation agricole, le plan de développement du tourisme de Libreville, le plan pour l’établissement de Think-Tank économique au Gabon et le plan d’action pour le projet d’Eco-ferme dans le pays.
