Le ministre de la famille, Mme Angélique Ngoma qui rendait public le communiqué final du conseil des ministres de jeudi à Libreville, a annoncé l’augmentation de la prime de transport de 17 000 à 35 000FCFA, pour l’ensemble de fonctionnaires.
Le gouvernement a décidé la revalorisation des allocations de rentrée scolaire de 25 000FCFA à 62500FCFA, soit une augmentation de 37 500 FCFA.
S’agissant de la prime d’incitation à la fonction enseignante, « elle concerne exclusivement les personnels du secteur éducation exerçant effectivement des activités pédagogiques » a décidé le conseil des ministres.
Cette prime a pour objectif d’ « attirer les compatriotes vers la carrière enseignante et de les y maintenir dans leur métier », devait poursuivre Mme Angélique Ngoma.
Cette prime mensuelle, qui sera versée une fois l’an au mois de mai, oscille entre 100.000F CFA pour la catégorie A et 30.000F CFA pour les C, selon les zones d’affection (Libreville, capitales provinciales, départementales et villages).
Réaction des membres de la CONASYSED Haut-Ogooué à propos des déclarations de la reprise des cours par certains membres de la COSYSED.
Après le conseil de ministres qui a annoncé quelques mesures, et après l’assemblée générale de la CONASYSED qui a donné comme observation à ce travail rendu « insuffisant. Peut mieux faire » nous délégués de la CONASYSED dans le Haut-Ogooué avons désabusement été surpris par les déclarations d’appel à la reprise du travail des camarades du SAEG et de l’OSPEN.
A ce sujet, tenons à faire le point suivant :
La vie en société est un jeu. Comme tous les jeux, celui-ci est régi par des règles qu’il faut respecter. En milieu démocratique, comme l’est la CONASYSED, le jeu impose que l’on se plie au grand nombre. Ce, même lorsque la différence est infime. Cela ne veut pas pour autant dire que l’on cesse d’exprimer son point de vue. Non au contraire. Parce que la vérité du jour peut-être découverte comme erreur le lendemain. Lors qu’on étouffe, on se retire en silence. C’est la démarche du sage.
A suivre les camarades dissidents, on perçoit l’immaturité car ils ont très peu levé la tête pour dire. Ce qui démontre la manipulation qu’ils ont subie. (Que le gouvernement cesse avec cette politique de diviser pour bien régner qui n’a pas pu payer jusque-là ! La CONASYSED reste et restera fort et unie ! )
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Dès lors que la pression est forte, un responsable vient parler en son nom et non au nom d’une entité que l’on n’a pas concerté à la base. En prenant le cas de la SAEG, était-ce au premier vice-président de le faire ? N’est-ce pas à l’assemblée générale de décider ?
Quels mobiles avancent-ils pour justifier leur retrait ? le gouvernement a fait un pas dans la résolution des revendications de la plate forme. OK ! Mais combien de points ont été satisfaits ? Etait-ce les points essentiels, fondamentaux des points inscrits dans la plate forme revendicative ?
Le second mobile est qu’ils ne veulent pas endosser la responsabilité d’une année blanche. La peur. Voilà le maitre mot. Il n’est point besoin de fuir au moment où l’on récolte ce qu’on a semé. En quoi seraient-ils responsables puis qu’il ne leur revient pas de déclarer la blancheur, la Blanchette ou la noirceur d’une année ? Peut-on faire d’omelette sans casser des œufs ? Nous voulons d’une école digne de ce nom, d’une école où le magister porte un nom, son nom. Si cela doit passer par une année blanche, chacun assumera à son niveau. Mais qu’on ne vienne pas jouer les faux fuyants avec l’identité des autres.
Comment interprétez-vous, chers camarades démissionnaires, les propos du président du l’USEG que vous critiquiez avec ardeur surtout lorsque vous étiez modérateur ou lors que vous preniez la parole que vous demandiez souvent du haut de l’étage du siège du SENA ? Honte à vous !