Perçue comme une activité génératrice de revenus au même titre que bien d’autres, le secteur de la prostitution à Libreville se porterait bien avec des prix oscillant entre 15 et 70 euros ( entre 9750 et 45500 francs CFA) par prestation.
La prostitution est une activité lucrative qui peut rapporter gros à Libreville. C’est ce que révèle l’enquête intitulée, «les tarifs de la prostitution par ville et par lieu de rencontre (en euros)», conduite par Jeune Afrique. L’hebdomadaire panafricain s’est intéressé à cette pratique considérée comme «le plus vieux métier du monde».
On apprend ainsi que dans les bars et hôtels spécialisés, les péripatéticiennes de la capitale gabonaise viennent en 7e position en termes de revenus. Généralement, elles exigent 7 euros la passe soit près de 5000 francs. Avec respectivement 8 et 10 euros la passe, Bamako ainsi que Conakry et Kinshasa viennent bien avant Libreville. Mais, les callgirls d’Alger sont les plus chères avec une moyenne de 28 euros la prestation, tandis que celles de Malabo arrivent en 2ème position à raison de 15 euros.
Dans les discothèques et/ou hôtels de gamme moyenne de Libreville, l’offre paraît attrayante et moins coûteuse. Dans ces endroits, la tarification moyenne est évaluée à 15 euros soit près de 10000 francs, soit plus de 2 fois le prix à Douala où les bonnes dames s’offrent à 7 euros contre 4 à Bangui. Malabo conserve toujours sa 2ème place sur les 10 pays enquêtés. Dans cette ville pétrolière, les prostituées se livrent pour 75 euros.
À défaut de se déplacer au domicile de leurs clients, option très peu pratiquée et dont la contrepartie reste difficile à définir car elle dépend de plusieurs critères subjectifs, certains consommateurs de ses services préfèrent les avoir à un coût un peu élevé dans les hôtels de luxe à raison de 65 euros. Dans la sous-région, Malabo garde la palme de cherté à raison de 300 euros, suivi de Kinshasa (78 euros) ; Douala pour sa part vient en 4e position avec 50 euros.