Les députés qui ont sur la table le projet de loi de finance 2015 ont auditionné récemment les ministres du budget, Christian Magnagna et de l’Economie, Régis Immongault sur ce projet de budget.
Au cours de leurs différentes interventions, ils ont soumis à la commission des finances, du budget et de la comptabilité publique, les volets des charges et des ressources du projet de loi de finances 2015.
Ce projet de loi se présente sous forme de « budgétisation par objectifs de programme »(BOP) qui doit rentrée en vigueur au Gabon à partir de janvier prochain afin de cadrer avec les normes de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Pour le ministre du budget et des comptes publics, avec 3073,3 milliards de FCFA en 2015 contre 2993,7 milliards de F.CFA en 2014, les ressources pour l’année prochaine connaitraient une hausse de 79,9 milliards de FCFA. Elles se composent de 2289,7 milliards de F.CFA des ressources propres et de 783,7 milliards de F.CFA de ressources d’emprunt.
En revanche, le ministre de l’Economie a indiqué que pour l’année 2015, les estimations du cadrage macroéconomique affichent des opérations financières prévisionnelles équilibrées à 3.073,3 milliards de FCFA contre un niveau de 2.954,6 milliards de FCFA, soit une hausse de 118,7 milliards de FCFA.
Les deux membres du gouvernement ont fait savoir aux élus du peuple que l’accroissement des dépenses d’investissement se caractérise par un relèvement de 16,7 milliards FCFA pour se situer à 648,8 milliards de F. CFA dont 207,3 milliards de F.CFA au titre des projets bénéficiant de financements extérieurs.
Cet accroissement de la dépense de la dépense d’investissement ont-ils poursuivi, servira principalement à accélérer la mise en œuvre du pacte social.
Cette accélération devrait se matérialiser par le développement des infrastructures de transports, énergétiques et hydrauliques, du secteur productif à travers la diversification de la base productive de l’économie.
Ce budget participera aussi au renforcement des systèmes éducatif et de santé, mais également à la construction des logements sociaux.