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L’UPG ne participera pas à la « révolution » du 13 novembre à Libreville

moubambaLe « Front Uni de l’Union Nationale » organise donc une marche vers le Tribunal de Libreville ce 13 Novembre 2014, pour y déposer une plainte contre Mr. Ali Bongo Ondimba, actuel Président de la République Gabonaise, en raison d’une « nationalité douteuse » dit-on. Dans le même temps, un ensemble de syndicats a adressé ce lundi 10 Novembre 2014 un ultimatum de 3 jours aux autorités gabonaises afin que les revendications syndicales dont la très juste demande de libération d’étudiants détenus préventivement au-delà de la période légale. Mais, les militants de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) ne se joindront pas à cette « révolution ».

D’abord, l’UPG ne s’est pas engagé pas dans le débat sur la « nationalité douteuse » supposée de Mr. Ali Bongo Ondimba, car en vertu du « Code de la Nationalité » en République Gabonaise, tout Gabonais est Gabonais. Quid des dispositions de l’Article 10 de la Constitution, qui interdisent à un Gabonais d’adoption de participer à l’élection présidentielle ? Il faut déjà apporter la preuve de cette « adoption » à partir d’éléments probants et non en vertu de supputations, d’une part ; et d’autre part, il faut aussi expliquer à l’opinion pourquoi et comment on a accepté de siéger dans les mêmes gouvernements qu’un « Gabonais douteux » et aussi sur les bancs de l’Assemblée Nationale. Cette position suffit-elle pour accuser toute voix discordante d’être un « suppôt du pouvoir » ou d’être acheté ? Non, bien évidemment ! Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas réclamer la démocratie et interdire la libre pensée. Il y aurait là, une contradiction des plus surprenantes.

Ensuite, l’UPG est informé que les autorités gabonaises ont autorisé la marche du 13 novembre 2014 selon un parcours qui a été homologué. Il n’y a donc pas de risque de voir un début de « révolution » le 13 novembre 2014. A moins que, l’escalade soit recherchée à tout prix et que les « forces de sécurité » réagissent de manière disproportionnée. De fait, l’enjeu de cette « Marche vers le Tribunal réside sur le nombre de marcheurs et non sur les casses espérées. Sauf si les affrontements sont une condition nécessaire de la réussite de l’événement. Il y a sans doute, un effet combiné de mécontentements structurels et catégoriels mais La « masse critique » pour une « révolution burkinabé » au Gabon n’est pas pour les jours qui viennent, à l’exception d’un événement et du surgissement d’un leader exceptionnels.

Enfin, les objectifs doivent être plus précis. Voulons-nous que Mr. Ali Bongo Ondimba s’en aille pacifiquement dans moins de deux ans éventuellement et de manière constitutionnelle ou recherchons-nous son départ immédiat via une transition civilo-militaire ? A vrai dire, une telle transition serait forcément militaire, car rien ne dit que l’ancien Président de la Commission de l’Union Africaine ferait l’unanimité en raison de son peu de représentativité sociologique dans le pays. Devant des objectifs aussi flous et face au mélange des genres à la sauce des réseaux, chacun comprendra que l’Union du Peuple Gabonais (UPG) laisse les Gabonais faire ce qu’ils ont envie de faire sans s’en mêler directement, pour le moment.

L’UPG comprend par avance, les attaques, les noms d’oiseaux et la suspicion que provoquent parfois le réalisme politique de ceux qui restent lucides dans la tempête mais en la circonstance, l’Histoire tranchera. L’Union du Peuple Gabonais pense que les acteurs politiques doivent préparer des élections présidentielles et législatives qui sont loin d’être perdues d’avance et que 2016 reste l’objectif prioritaire. La confrontation directe répond sans doute à d’autres impératifs mais l’Union du Peuple Gabonais ne les connait pas et n’y a pas été associé. Pourquoi donc suivre une stratégie à laquelle ce Parti n’a pas été associé ?

Au vu de ce qui précède, l’UPG ne désespère pas de voir un véritable « dialogue social » commencer au Gabon et rappelle que son fondateur Mr. Pierre Mamboundou a eu plus d’une fois la possibilité d’emmener une très grande violence dans son pays en 1998, en 2005, en 2006 après l’attaque du siège de son Parti et même en 2009. Il a toujours fait le choix d’accéder par des moyens constitutionnels et donc légaux. Pourquoi ? Afin de préserver l’avenir commun entre tous les citoyens Gabonais. Il n’y a aucune raison de changer de doctrine politique 25 ans après la fondation de l’Union du Peuple Gabonais et l’Histoire tranchera.

Bruno Ben MOUBAMBA

Secrétaire Général de l’Union du Peuple Gabonais (UPG)

Exprimez-vous!

  1. MR moubamba fallait mieux vous taire, si vous voulez accompagner le pouvoir toute votre a manger a cote votre illustre predecesseur c est votre choix!il est l homme qui crié c est qui ali bongo est ce que le gabon lui appartient!manger votre argent tranquillement et faite attention au poison du biafrei ibo bongo.

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