Les initiatives se prennent et se multiplient en faveur d’Ali Bongo dans l’affaire dite de l’acte de naissance querellé. Alors que, depuis six semaines, c’est le document le plus demandé sur les réseaux sociaux. C’est le document le plus demandé par l’opposition et la société civile, le document que souhaitent voir des responsables du PDG pour mettre fin à la «chienlit» qui semble s’incruster dans le pays. Il s’agit de l’extrait de naissance du chef de l’Etat, celui de mai 2009 établi à la mairie du 3ème arrondissement de Libreville par Serge William Akassaga comportant des vices de forme et donnant des renseignements inappropriés. Cet acte de naissance s’est donc révélé être un faux.
Pas un jour sans qu’un média ou une personnalité politique ne l’évoque. L’acte de naissance brazzavillois d’Ali Bongo va-t-il finir par se faire voir ? Il est indéniable que le Palais présidentiel n’a pas dormi. Il s’est démené pour que ce document soit établi afin qu’il soit présenté à l’opinion.
D’après des sources concordantes, les proches d’une personnalité politique Téké du Congo, ancien ministre, dont Omar Bongo avait sollicité et obtenu la nomination en qualité de Premier ministre sous le magistère Pascal Lissouba (1992-1997), étaient à la manœuvre depuis quelques semaines pour que soit établi un extrait de naissance à l’actuel chef de l’Etat gabonais. Dans cette rubrique «Petits services entre amis», les enfants de David Charles Ganao qui a beaucoup reçu du président Omar Bongo, notamment lorsque Denis Sassou Nguesso avait, en juin 1997, chassé Pascal Lissouba du pouvoir, auraient demandé l’établissement d’un tel acte et y serait parvenu.
Après le coup d’Etat de Denis Sassou Nguesso, David Charles Ganao, décédé lui-même en juillet 2013, avait du fuir le Congo pour se réfugier au Gabon où Omar Bongo lui avait offert le logis et «tout le confort dû à un frère Téké».
Cette histoire a fait le tour du web, il est claire que cette histoire d’acte de naissance a perturbé le pays.