La grève entamée le 2 décembre dernier a occasionné une perte sèche, selon le secrétaire général de la Société gabonaise de raffinage (Sogara).
Depuis le lancement du mouvement de grève dans le secteur des hydrocarbures, les affaires tournent mal au sein de la Société gabonaise de raffinage (Sogara). Cette structure qui subit la grève de l’Organisation des employés du pétrole (Onep) a récemment indiqué avoir enregistré une baisse considérable de ses recettes. Pour Pierre Reteno-Ndiaye, les pertes de la société se sont élevées ces dernières semaines à 10 millions de francs CFA environ. Un coup dur qu’a regretté le secrétaire général de la Sogara qui a laissé entendre que depuis le lancement du mouvement d’humeur, les machines de production de l’entreprise sont complètement à l’arrêt. Une situation qui s’est notamment empirée avec la décision prise, le 27 décembre dernier, par les employés de suspendre le service minimum jusque-là en vigueur.
Ainsi, selon Pierre Reteno-Ndiaye, ce ne sont pas moins de 400 millions de francs que la Sogara perd chaque jour de grève. Une situation qui n’est pas pour conforter les acquis de la société déjà victime de mauvais résultats durant l’année 2014. A cet effet, rapporte le quotidien L’Union (n°11719), «la prévision de clôture (avant la grève) pour l’année 2014, l’une des plus mauvaises en termes de disponibilité de la société (plus de 2 mois d’arrêt cumulés), était d’au moins 12 milliards de francs». Or, la grève aidant, la Sogara a enregistré un déficit de 18 milliards de francs. Pour le secrétaire général de la Sogara, ce résultat «hypothèque gravement la vie de l’entreprise». Et c’est peu dire !
