Les défaites enregistrées par le PDG dans les départements de Bendjé et Louétsi-Wano lors des dernières sénatoriales continuent de faire couler encre et salive. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les militants du PDG dans le département de Bendjé ont manifestement passé outre les directives de leur famille politique en foulant au pied la note d’orientation du secrétariat exécutif pour, certainement, monnayer leurs voix aux adversaires.
Dans le département de Bendjé, la candidate PDG était l’ancienne garde des Sceaux Honorine Dossou Naki, une femme bien connue dans la province de l’Ogooué-Maritime. Théoriquement, elle aurait pu compter sur 14 voix dont 11 conseillers départementaux élus et 3 députés. A cela, il fallait ajouter les 3 conseillers du groupe des indépendants, la «Voix du peuple», un allié grâce à qui le PDG contrôle la présidence du Conseil départemental. L’élection aurait donc dû n’être qu’une formalité. Mais la réalité a été toute autre. La cohésion tant vantée et revendiquée par le PDG a donc été mise à mal.
Selon des sources concordantes, en violation des dispositions légales qui stipulent que la campagne électorale s’arrête à minuit, la veille de l’élection, une frange de conseillers se serait retrouvée au cœur d’un plan pour ruiner la carte Dossou Naki. Ils se seraient partagé de fortes sommes d’argent remises par «on ne sait qui».
L’échec d’Honorine Dossou Naki, selon ses proches, n’a donc été que logique. La «super favori» s’en est sortie, au final, avec 13 voix au lieu de 17 comme prévu. Pour ceux qui continuent de commenter cet échec «inattendu», ces conseillers ont remis en cause toute la politique de développement mise en place via cette candidate. Du coup l’on parle à Bendjé de «haute trahison» en relevant que «l’ennemi du PDG c’est le PDG». C’est donc pour établir les responsabilités que le directoire de campagne de la candidate Honorine Dossou Naki a saisi le secrétariat exécutif du PDG pour que la vérité soit établie.
