L’organisation d’une autre réunion publique après celle du 20 décembre 2014, serait actuellement en gestation au sein du Front de l’opposition pour l’alternance qui n’entend pas se laisser dicter la conduite à suivre. Un mois aura suffi pour permettre à ces hommes et femmes de mieux affûter leurs arguments pour la réussite de cet événement de portée «nationale». En attendant qu’elle soit officiellement diffusée, l’annonce de cette initiative a été faite, le week-end écoulé, au cours d’une réunion du bureau exécutif de l’Union du peuple gabonais tendance «Moukagni-Iwangou». Durant la rencontre, il a été demandé aux militants et sympathisants d’y prendre part et surtout d’œuvrer à sa réussite.
Fétichisme du nombre 20
Apparemment très portés sinon conquis par le nombre «20», les leaders de l’opposition ne se sont pas laissés flatter par un autre chiffre ou nombre, malgré le fait que cette date tombe un jour ouvrable, soit un mardi et que la population sera probablement occupée. Mais, pourquoi ce fétichisme du nombre 20 ? Nul n’est sans ignorer que les nombres et les chiffres sont un langage. Selon des explications glanées ci et là, le nombre 20 est considéré comme néfaste pour saint Jérôme parce qu’il indique «la lutte universelle, mais il représente également la source de toute l’énergie du monde». Le médecin homéopathe et psychanalyste français, René Félix Allendy, auteur de l’œuvre «Le symbolisme des nombres», indique, lui, qu’en hébreu 20 est représenté par la lettre «caph», qui signifie «le bras et la main». L’onzième arcane du tarot, qui correspond à cette lettre, et par conséquent à ce nombre, est «la force» qui exprime l’énergie, l’activité, le travail.
De ces différentes explications métaphysiques, l’on retient la récurrence du mot «énergie». De quoi penser qu’à la date du 20, ces leaders politiques ainsi que le peuple gabonais trouveront la force de créer un vrai mouvement de masse pour atteindre leur objectif, qui est de parvenir à l’alternance après s’être débarrassé du président de la République, qui vient de relancer le débat sur son acte de naissance, son état-civil et partant son éligibilité. Rendez-vous est pris dans une semaine.
