Propriétés de la SARL Nord Edition, les titres «Echos du Nord» et «Faits Divers» viennent de se hisser aux première et deuxième places du hit-parade des hebdomadaires distribués au Gabon. Selon le distributeur national de la presse écrite, de janvier à novembre 2014, «Echos du Nord» a vendu 671 336 exemplaires et «Faits Divers» 569 900, les plaçant ainsi très loin devant leurs concurrents. «Echos du Nord» et «Faits Divers» arrivent respectivement en 2e et 3e place, derrière le quotidien gouvernemental «L’Union» en termes de volume des ventes. Cependant, «Echos du Nord» fait mieux que le quotidien au titre du taux d’invendus en valeur relative, avec 13,17% sur les 11 premiers mois de l’année, contre 14,77% pour «L’Union». Dans le même registre, le journal «Faits Divers» arrive en 3e position au plan national, avec un taux d’invendus de 14,78%.
Des résultats que le gérant de la SARL Nord Edition impute à la confiance et la fidélité des lecteurs. «Nous ne tarirons jamais de remerciements à votre endroit pour cela. Nous espérons qu’au titre de l’exercice comptable 2015, vous serez aussi nombreux, sinon plus, pour nous accompagner», escompte Antoine Sima-ye-Ndong, ajoutant : «Nous espérons surtout que vous serez nos principaux voyageurs, représentants et placiers (VRP), pour convaincre ceux de votre entourage qui ne font pas encore partie de nos lecteurs assidus de nous rejoindre pour atteindre un nouveau sommet en décembre 2015».
Cette confiance des lecteurs semble reposer sur la fidélité des deux titres à leur ligne éditoriale, qui consiste à aller au-delà de la «vérité officielle». «Ce positionnement n’est pas facile et nous le payons au prix fort actuellement», déplore cependant Antoine Sima-ye-Ndong, faisant allusion aux exils de Désiré Ename et Jonas Moulenda. «Nous le payons au prix fort, à travers toutes les tracasseries policières et judiciaires organisées contre nous, par ceux qui ne comprennent pas que nous avons pris le parti de ne dire que la vérité aux Gabonais et à toutes les personnes qui vivent au Gabon. Nous le payons au prix fort en étant obligés de vivre comme des ermites, terrés le soir venu dans nos maisons, privés de tout loisir, au nom des menaces de mort qui planent sur nos têtes», regrette le gérant de la SARL Nord Edition, qui se réjouit du soutien des lecteurs.
