Le ministre de l’Education nationale a présidé une réunion de plusieurs heures avec les responsables administratifs et les partenaires sociaux en vue de discuter de certaines zones d’ombres qui continuent de paralyser ce secteur. Lors de cette rencontre, une affirmation selon laquelle les femmes de ménages sont chargées d’envelopper les épreuves des différents examens été mise sur la table.
« Les femmes de ménage sont impliquées dans l’emballage des compositions aux examens, une information pour le moins scandaleuse, qui a laissé penser que certaines fuites pouvaient aussi provenir de là », une affirmation relayée par le quotidien ‘L’Union’ dans sa parution du mercredi 21 janvier, émanant d’une rencontre entre le ministre de l’Education nationale et les partenaires sociaux.
La fraude aux examens est un mal récurrent qui met à mal le système éducatif gabonais, notamment avec les épreuves obtenues avant la date des examens.
Au fait de cette situation, Ida Reteno Assonouet a décidé de poursuivre en justice toutes les personnes impliquées dans cette fraude.
Cependant, pourquoi au sein de la direction générale des examens et concours, les femmes de ménages seraient-elles au contact des feuilles d’examens, alors que celles-ci doivent rester confidentielles ?
Il s’agit simplement d’un manque de rigueur de la part des responsables de cette direction, si ce n’est un moyen trouvé pour échapper aux foudres de la justice en accusant le petit personnel.
Si cette situation est avérée, quel rôle joue le responsable de cette direction générale des examens et concours qui doit veiller au strict respect de la confidentialité de ces épreuves ?
Au regard de la gravité de l’accusation, soit la direction actuelle qui laisse perdurer cette situation doit répondre de ces actes, soit il faut simplement la destituer pour essayer de mettre fin à la multiplication des fraudes qui devient une norme.
Avant cette rencontre, Ida Reteno Assonouet est allée s’enquérir de la situation des enseignants du pré-primaire qui observent un sit-in dans l’enceinte du ministère de tutelle, revendiquant l’attribution de postes budgétaires.
Affaire à suivre…