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Port-Gentil : Féfé Onanga et Séraphin Ndaot à la barre le 11 février

Féfé Onanga, Coordonnateur des associations soutenant, à Port-Gentil, le Front de l'opposition pour l'alternance. © Gabonreview/Louis Mbourou
Féfé Onanga, Coordonnateur des associations soutenant, à Port-Gentil, le Front de l’opposition pour l’alternance. © Gabonreview/Louis Mbourou
Le Coordonnateur à Port-Gentil des associations du Front de l’opposition pour l’alternance, Féfé Onanga, après un passage le procureur de la République, le 26 janvier dernier, devra comparaitre le 11 février prochain, suite à une plainte de Séraphin Ndaot, le leader du PDS.

Pour rappel, suite à une plainte de maître Séraphin Ndaot Rembogo, Féfé Onanga, le Coordonnateur des associations soutenant, à Port-Gentil, le Front de l’opposition pour l’alternance, a été convoqué à l’antenne locale de la Police judiciaire il y a quelques semaines (lire «Port-Gentil : Séraphin Ndaot attaque Féfé Onanga en justice».

Nombreux pensaient que l’affaire, comme bien d’autres, n’aboutirait pas à un procès. Quelques leaders politiques modérés de la capitale économique ont même affiché leur optimisme quant au règlement à l’amiable de celle-ci, arguant que le spectacle attendu par certains n’aurait pas lieu. Vraisemblablement, ils n’ont pas réussi à persuader maître Ndaot de retirer sa plainte. En effet, présentés devant le procureur de la République le 26 janvier dernier, les deux protagonistes sont restés sur leur position. Selon une source proche du dossier, Me Ndaot aurait exigé avant le retrait de sa plainte, des excuses publiques de Féfé Onanga qui, lui, est resté de marbre, affirmant détenir des preuves étayant ses affirmations. Concernant les menaces de mort, ce dernier continue de soutenir qu’il faisait bien allusion à la mort politique du leader du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS).

Maître Ndaot reproche en effet à son ancien militant passé dans l’opposition radicale, des propos injurieux et diffamatoires tenus lors des causeries puis relayés par des journaux. Féfé Onanga aurait également parlé d’«en finir avec Ndaot en 2016», d’où le délit de menaces de mort visé également par la plainte de Ndaot.

Jean Bedel Moussodou Mondounga, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Port-Gentil, a tenu à rappeler aux deux hommes que l’affaire qui les amenait devant le tribunal n’avait rien à voir avec la politique. Ce sont d’après lui, deux citoyens qui se retrouvent devant la justice pour des délits de droit commun. Il a ainsi mis en garde l’un et l’autre contre toute sorte d’amalgame et la récupération politique de cette affaire, avant de les renvoyer devant le tribunal correctionnel. Féfé Onanga devra donc comparaître le 11 février prochain devant le tribunal correctionnel qui décidera de son sort.

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