L’annonce a été faite par le plaignant, à la faveur d’un point de presse qu’il a animé le 30 janvier dans un hôtel de Libreville. Par cette démarche, le président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Social (UDIS), membre de la majorité républicaine, n’attend que « la justice et le triomphe de la vérité ».
C’est face à la presse nationale et internationale qu’Hervé Patrick Opiangah a souhaité rompre le silence suite à la citation de son nom avec persistance dans les événements qui s’étaient déroulés le 12 janvier chez Jean Ping. L’intervenant qui était accompagné de son avocat maître Gisèle Eyue, a d’entrée situés les faits dans leur contexte. « Le 12 janvier 2015, monsieur Jean Ping, homme politique, avait été victime d’actes de vandalisme à son domicile, de la part d’un groupe de jeunes dont la plupart ont été arrêtés. A la suite de ces faits, grande a été ma surprise d’apprendre que, selon monsieur Jean Ping, monsieur Hervé Patrick Opiangah, c’est-à-dire moi, je serais le commanditaire de cette agression. Il l’a écrit sur sa page Facebook accessible au grand public ».
L’occasion était choisi pour lui de donner sa part de vérité, si ce n’est contribuer à ce qu’elle se révèle au grand jour. C’est pour cette raison qu’il a souhaité lever toute équivoque en déclarant que « ma sortie de ce jour poursuit un seul objectif : informer l’opinion nationale et internationale que moi, Hervé Patrick Opiangah, je ne me reconnais pas dans les accusations portées contre ma personne par monsieur Jean Ping ». Et cette défense, il l’a tient notamment, affirme-t-il, de « l’audition par voie d’huissier, de 14 des jeunes gens interpellés par la police judiciaire. Aucun d’entre eux n’a déclaré ni reconnu avoir été envoyé par moi pour aller agresser monsieur Jean Ping ».
Fort de cette situation, le plaignant a décidé de poser une citation directe en correctionnel contre Jean Ping pour délit de diffamation envers sa personne. Et à cet effet, l’audience y relative est prévue pour se tenir le 2 mars prochain.
Toutefois, le plaignant qui a reconnu être autant victime que monsieur Ping, « lui victime d’agression, et moi de diffamation », a signifié qu’il disposait en tout état de cause, du droit d’arrêter les poursuites, en retirant la plainte contre Jean Ping si ce dernier venait à s’excuser publiquement.
Dorian Ondo