Reçue par le chef de l’Etat, le 7 février dernier, la communauté gabonaise vivant en France entendait se faire une idée précise de la situation du pays. Ali Bongo lui a rappelé la nécessité de toujours préserver le calme et refuser de sombrer dans les affres de l’affrontement.
Accompagné d’une importante délégation comprenant, notamment, les ministres en charge des Affaires étrangères, droits Humains et des Gabonais de l’étranger et du Budget, le président de la République a rencontré, le 7 février dernier, une bonne partie de la communauté gabonaise de France. Au menu des échanges : la politique économique et sociale du pays dans un contexte de surchauffe politique et de contestation quasi-généralisée. Avisés et visiblement préoccupés par le climat sociopolitique et économique actuel, ces compatriotes ont longuement écouté Ali Bongo discourir sur la paix et son nécessaire maintien.
A travers une invite à cultiver la solidarité et l’entraide au sein de la communauté gabonaise de France, le président de la République a mis l’accent sur la paix durant cette rencontre, en dépit des divergences politiques et autres intérêts personnels. «Le Gabon est une famille, et comme toutes les familles, il peut survenir des divergences ou des désaccords, mais cela n’empêche pas qu’à la fin de la journée, vous êtes d’une seule et même famille», a-t-il déclaré.
Au-delà des analyses et du constat peu élogieux dressé par certains hommes politiques, acteurs de la société civile et les missions diplomatiques accréditées au Gabon, Ali Bongo estime que les Gabonais, où qu’ils se trouvent, n’ont pas le droit de détruire ce bien précieux qu’est la paix. «Chaque fois qu’on pense abaisser un homme ou une femme, c’est en fait l’humain en général qui est abaissé. Et chaque fois qu’on vilipende nos institutions et ceux qui les incarnent, c’est en réalité le pays entier qui est vilipendé», a-t-il fait remarquer.