La dernière visite de la directrice régionale Afrique centrale et Madagascar de la Banque africaine de développement (Bad) a été consignée dans un document devant servir de guide à la formulation d’une stratégie axée sur les infrastructures et le climat des affaires.
Après la visite, en février dernier, de la directrice régionale Afrique centrale et Madagascar de la Banque africaine de développement (Bad), un aide-mémoire a été élaboré sur la mise en place d’un document de stratégie-pays. Un document formalisé, le 10 mars courant à Libreville, par le ministre de l’Economie et le représentant résident de la Bad, pour qui la récente visite de Marlene Kanga s’inscrivait dans un «processus de dialogue pays pour la mise en place de document de stratégie pays qui va sanctionner et guider notre coopération pour les quatre-cinq prochaines années». Il s’agit donc d’un document résumant ces deux semaines de travail ainsi que les différentes rencontres ayant rythmé cette visite. «Les principales articulations contenus dans ce document vont apparaître dans la stratégie-pays qui elle, va renfermer les deux piliers essentiels de notre coopération que sont les infrastructures et le soutien au capital de développement humain», a conclu Lamine Zeine, souhaitant que dans un avenir proche, les deux parties soient à même de rendre disponible ledit document.
Une lecture approuvée par Régis Immongault, par ailleurs gouverneur de la Bad, qui espère que ce focus sur les volets infrastructures et climat des affaires, constituera un effet multiplicateur pour l’économie gabonaise. «La stratégie que nous avons est celle de remonter davantage dans la chaine des valeurs. Nous avons une attention toute particulière sur une transformation plus accentuée des ressources naturelles», a-t-il révélé à l’issue de cette séance de travail. Une ambition qui passe nécessairement par la réduction du déficit infrastructurel. «Il nous faudrait donc avancer ensemble main dans la main pour que ce dossier puisse être monté qu’au final, nous arrivions à une exécution de ce programme», a conclu le ministre de l’Economie.