« Nous soutenons la décision de la centrale réunie hier (lundi) à Libreville qui a décidé de ne pas reprendre le travail, si nos revendications ne sont pas satisfaites, notamment l’augmentation du SMIG à 300.000 FCFA et le relèvement du point d’indice à 1500, ce en dépit des appels du chef de l’Etat, car le gouvernement doit comprendre que nous voulons un mieux être pour le travailleur », a déclaré le responsable provincial de cette coalition syndicale, Alfred Obiang.
Selon l’orateur, il faut que les autorités évitent d’entretenir l’amalgame en semant le trouble dans les esprits, car le payement de la prime d’incitation à la performance (PIP), n’a rien à voir avec les revendications relatives au relèvement du point d’indice et à l’augmentation des salaires.
« Nous avons demandé le relèvement des salaires et du point d’indice, si le gouvernement apporte satisfaction à ces revendications, on peut espérer que la sérénité reviennent dans l’administration publique, parce que nous ne pouvons plus continuer ainsi : les uns vivent bien et s’enrichissent chaque jour un peu plus et les autres continuent de s’enfoncer dans la misère », a-t-il ajouté.
Rappelons que la Dynamique Unitaire dans le Woleu-Ntem, organise des assemblées générales dans toutes les administrations publiques et parapubliques d’Oyem depuis le 27 février dernier pour inciter les fonctionnaires, agents de la main d’œuvre non permanente et enseignants, à ne pas reprendre le chemin du travail.
