Quelques 94 conseillers municipaux sur 98 sont réunis en session extraordinaire depuis ce mercredi à l’hôtel de ville de Libreville où ils planchent, jusqu’à vendredi, sur les modifications des dispositions de la Direction générale des ressources humaines de la mairie (DGRH).
Les conseillers réunis autour du maire central de la commune de Libreville, Jean-François Ntoutoume Emane, examineront l’ensemble des modifications des textes inhérents à la réorganisation des missions de tous les services de l’hôtel de ville.
Ainsi, la Direction générale des ressources humaines mettra en œuvre la politique de gestion des ressources humaines, des actions sociales, scolaires et sanitaires définie par le Conseil municipal.
Outre le cabinet du Maire et des maires adjoints, la Direction générale des ressources humaines cordonne près d’une soixantaine de services.
Chaque année le gouvernement alloue 15 milliards de francs CFA à la mairie de Libreville. Le 30 octobre 2008, le Maire Jean François Ntoutoume Emane avait, lors d’une conférence de presse sollicité une rallonge budgétaire.
« Sans moyens conséquents, nous ne pouvons atteindre nos objectifs », avait –t-il signalé en rappelant que la masse salariale (près de 10 milliards) et les prestations de propreté de la Société de valorisation des ordures du Gabon (SOVOG, près de 4 milliards) absorbent presque toute la subvention.
Créée en 1977, la mairie de Libreville emploie aujourd’hui 2300 agents. Cette année, ce nombre pourrait passer à 2700, avait –t-il indiqué en tenant compte des employés « fantômes ».