Cette annonce faite au cours d’une conférence de presse, le 3 avril dernier, n’est pas pour favoriser une accalmie sur le front politique et social. Au contraire, c’est une nouvelle séquence de tensions qui semble s’ouvrir. Comme quoi, à chaque année son lot de problèmes.
Si ces procédures venaient à prospérer conformément aux respects des droits de la défense, il s’agira de départager, dans un esprit de clarté et de transparence, les biens privés, qui doivent revenir à la descendance d’Omar Bongo Ondimba, des biens publics, qui reviendront au peuple gabonais et devront, de ce fait, retourner dans le domaine public, les caisses du Trésor public ou ceux de la Caisse de dépôt et consignation. «Le Front lance un appel à la mobilisation générale, pour faire aboutir en temps utile, cette action, en vue d’orienter aux seuls besoins d’investissement, l’ensemble des fonds accaparés par une famille au détriment de la relance et du décollage économique de notre pays», a poursuivi le président du Front de l’opposition pour l’alternance. «Nous adressons nos remerciements républicains aux acteurs divers de la société civile et particulièrement au journal en ligne français «Médiapart», qui ont tous œuvré à la révélation du braquage du siècle», a-t-il dit, comme pour inviter les partenaires du Gabon et l’ensemble de la société, singulièrement la presse, à redoubler de vigilance et de sagacité dans les enquêtes et analyses pour une meilleure compréhension de ce dossier.