A l’issue d’une assemblée générale organisée au ministère de la Fonction Publique, les membres du Syndicat national de la Fonction publique et de la reforme (SYNAFOPRA) ont décidé de continuer leur mouvement de grève, leurs revendications n’ayant pas été pris en compte.
Les agents de la Fonction publique membre du Syndicat national de la Fonction publique et de la reforme (SYNAFOPRA) revendiquent, depuis le 09 décembre 2008, le paiement de rappels et d’une prime incitative et l’augmentation des indemnités de logement et de transport.
N’ayant pas obtenu satisfaction et mecontents de l’indifférence du gouvernement, les membres du Synafopra ont décidé de poursuive leur mouvement de grève jusqu’à satisfaction de leurs revendications.
« Depuis que nous avons commencé la grève, le 09 décembre, et que nous avons commencé à négocier, nous n’avons entrevu aucune issue », a déclaré le vice président du Synafopra, Adouma Nguili.
L’assemblée générale de ce syndicat a été tenue en présence du Ministre de la Fonction publique qui a demandé aux membres de la Synafopra de suspendre leur mouvement de grève.
« Il est hors de question que les gens puissent faire grève et sortir de cette grève sans quelque chose de concret. Nous ne pouvons pas l’arrêter si nous n’avons pas quelque chose de concret », a martelé Nguili Adouma.
« Nous voulons bien cet esprit patriotique mais l’esprit patriotique n’est pas à sens unique c’est des deux cotés, on nous demande de cesser la grève mais que la hiérarchie tienne compte de nos revendications » a, par ailleurs, déclaré le porte-parole du Synafopra.
Les conditions d’exercice et de rémunération des agents de l’Etat font l’objet de nombreuses réclamations depuis plusieurs années à tous les niveaux de l’administration publique. L’obtention d’une amélioration des conditions d’exercice par les enseignants en novembre dernier a ravivé les velléités syndicales des agents de l’Etat au sujet des primes et des indemnités.
