Deux femmes seraient entendues par la police, dans le cadre de l’enquête relative à l’incendie de l’ambassade du Bénin à Libreville.
L’établissement diplomatique avait été brûlé après l’annonce de la mort de l’homme politique André Mba Obame, principal adversaire politique du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
La dépouille de cet opposant historique est attendue sous peu au Gabon, en provenance du Cameroun où il a rendu l’âme.
Des acteurs de la société civile, des hommes politiques et des militants de l’Union nationale, parti auquel appartiennent les deux femmes, ont depuis dénoncé leurs conditions d’interpellation et réclament leur libération.
L’Union nationale est perçue comme la nouvelle force politique de l’opposition au régime d’Ali Bongo Ondimba.
Les proches des militantes ont raconté à la BBC que la police les avait arrêtées à leurs domiciles aux alentours de 5h du matin.
Les téléphones des prévenues auraient été saisis.
Les leaders du Front uni de l’opposition gabonaise, notamment l’ancien Président de la Commission de l’Union Africaine Jean Ping, ont affirmé ne pas avoir pu accéder aux locaux de la police judicaire.