La procureure de la République, Sidonie Flore Ouwé, a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête pour déterminer leur « provenance » et leurs « propriétaires ».
La marine et la gendarmerie gabonaises ont présenté mardi aux journalistes, treize caisses en bois contant des armes et de munitions sur une plage dans le nord de Libreville.
Des journalistes présents ont constaté que les caisses contenaient une vingtaine de kalachnikov, au moins un lance-roquettes et deux mortiers ainsi que plusieurs obus, fusils mitrailleurs, pistolets automatiques, dizaines de grenades à main et plusieurs centaines de munitions d’armes diverses.
D’après Mme Ouwé, la cache d’armes a été découverte dans la matinée dans un petit campement de pêcheurs abandonné. Mais elle n’a avancé aucune piste.
Les armes ont été découvertes après l’arraisonnement de chalutiers étrangers – battant pavillon équato-guinéen avec des équipages chinois – qui pêchaient « en toute illégalité » dans la zone nord de Libreville la semaine dernière, selon le chef d’état-major de la Marine nationale, Yves Keba Malekou.
Le commandant en chef de la gendarmerie, le général Jean Ekoua, a parlé « des informations (indiquant) qu’il y avait des mouvements de pirogues étrangers aux pêcheurs » sillonnant l’estuaire et les mangroves situées au nord de Libreville, en plein parc national, ont permis de découvrir la « cache d’armes ».
Avec AFP