C’est à l’ancienne Sobraga, un quartier du deuxième arrondissement de Libreville, que le parti social démocrate a choisi pour fixer son siège. L’inauguration de la base du PSD dans la capitale gabonaise s’est déroulée samedi dernier, en présence des militants et sympathisants du parti de Maganga Moussavou.
Prévue pour 15h30, la cérémonie d’ouverture du QG du parti social démocrate a débuté avec près de 2 h de retard. Invités, militants et sympathisants ont répondus présents à la fête. L’unique discours, celui de Pierre Maganga Moussavou, président et fondateur du PSD, a ponctué cette rencontre.
« Un parti politique en l’absence d’une adresse, pourrait perdre de la considération et voir son action fort limitée… » a expliqué le leader, justifiant la construction de ce siège ; « le PSD peut désormais se remettre au travail et offrir à ses militants un lieu d’échange, d’organisation de travail… » a-t-il poursuivit.
Le leader a invité le public présent, à observer un moment de silence, en la mémoire d’André Mba Obame, l’opposant décédé le 12 avril dernier des suites d’une longue maladie. Et pour mettre en relief le combat du disparu, il a souligné que : « les soldats de la Liberté que nous sommes tombent mais d’autres encore plus déterminés se saisissent du javelot pour transpercer le cœur de l’être hideux et monstrueux, expression d’un système inique qui a pris pour lui ce qui appartient au peuple, y compris sa dignité ».
Au sujet de l’élection présidentielle de 2016 au Gabon, Pierre Maganga Moussavou a déclaré que son parti utilisera les moyens légaux pour empêcher que la candidature d’Ali Bongo Ondimba soit admise car, a-t-il ajouté, ce dernier avait avoué avoir utilisé de faux documents. Enfin, par sa voix, le PSD a proposé de revisiter le consensus de la conférence nationale et celui des accords de Paris ; ces deux accords ne permettent le renouvellement du mandat présidentiel qu’une seule fois.
Georges-Maixent Ntoutoume