Khalid Humaid Al Ali, directeur du transport aérien au sein de l’Autorité générale de l’aviation civile (GCAA) des Émirats arabes unis, et Dominique Oyinamono, directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Gabon (Anac), ont signé le 25 août un protocole d’accord d’open sky, ouvrant la voie à une libéralisation du transport aérien entre Libreville et Dubaï.
Flexibilité
L’accord entend établir une libéralisation et une flexibilité complètes sur les pistes, la capacité, le nombre de fréquences et les types d’avions circulant entre les deux pays, qu’il s’agisse du transport des passagers ou du fret.
Le texte lève les restrictions sur les vols charters non-réguliers entre les deux pays et comprend également des dispositions relatives à la liberté commerciale (« cinquième liberté »), c’est-à-dire au droit d’embarquer et de débarquer des passagers dans un État tiers vers ou depuis l’un des pays signataires de l’accord.
Percée
Les Émirats arabes unis disposent d’accords relatifs au transport aérien avec plus de 162 pays dans le monde, parmi lesquels plus de 87 accords d’open sky, notamment avec le Mali, le Niger, la Sierra Leone et plus récemment le Burkina Faso.
Détenue par le fonds souverain émirati Investment Corporation of Dubai, la compagnie aérienne Emirates a réalisé au cours des dernières années une percée remarquable sur le continent où elle compte 28 destinations.
Le Gabon en revanche ne compte aucune compagnie aérienne nationale en activité. Gabon Airlines, créé à la suite de l’échec d’Air Gabon, est en faillite depuis 2011.