Le président du Conseil économique et social (CES) du Gabon, Antoine De Padoue Mboumbou Miyakou a interpellé lundi à Libreville, les membres de son institution à éviter les grèves.
“C’est donc l’occasion pour moi d’interpeller chacun d’entre vous, membres de l’assemblée ou du personnel administratif, d’éviter toute action à caractère revendicatif“, a déclaré M. Mboumbou Miyakou en réponse aux vœux que lui adressaient ces administrés.
Selon M. Mboumbou Miyakou, qui reconnaît “quelques manquements et insuffisances“, il ne serait pas bon que les membres du CES s’illustrent dans des revendications alors qu’ils ont le devoir d’accompagner le gouvernement en tant que conseiller de la république.
“Comment comprendre que des conseillers de la république soient mêlés à d’autres fins et suscitent des actions qui paralysent le fonctionnement de ce même république dont t-ils sont censés défendre les options“, s’est-il interrogé.
“Nul n’a le droit de sacrifier l’intérêt général au profit de d’intérêts égoïstes fussent-ils justifiés car le radicalisme est souvent porteur de graves menaces pour la stabilité du développement d’un pays“, a soutenu M. Mboumbou Miyakou.
Depuis quelques mois, le Gabon connaît une agitation sociale de plus en plus grandissante avec des grèves dans plusieurs secteurs, notamment dans l’éducation où les cours n’ont toujours démarré dans les écoles et lycées du pays.
Cette grogne inquiète le CES dont la majorité des membres sont issus de la société civile et les représentants des syndicats.