« L’UPG-Loyaliste dénonce et condamne avec véhémence, cet acte d’agression et en appelle la communauté internationale à enquêter sur l’arsenal répressif détenu par le Gouvernement d’Ali Bongo Ondimba… » déclarait David Mbadinga, leader de cette formation politique, samedi dernier, à son siège (Libreville), suite à l’intervention musclée des forces de l’ordre à l’entrée de la Direction Générale des Recherches.
Une délégation de l’Union des Patriotes Gabonais Loyalistes s’est rendue jeudi dernier en fin d’après-midi à la DGR, pour s’enquérir des faits justifiant l’arrestation de l’ancien ministre Serge Maurice Mabiala. Sur les lieux où se trouvaient déjà Didjob Divungui Di Ndingue, ancien vice-président de la République, Alexandre Barro Chambrier, membre du PDG et un groupe d’individus, des agents ont surgit pour déguerpir tout le monde, un acte que l’UPGL n’approuve pas : « …ces éléments de la gendarmerie nationale dont certains cagoulés, sont descendus de leur véhicule et sans sommation, tout en armant leurs fusils d’assaut, ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule surprise et effrayée par la violence d’une intervention
injustifiée… ».
Le président de l’UPGL a dénoncé cette intervention considérée à ses yeux comme une agression. Il a présenté à la presse le reste d’une des armes utilisées pour chasser la petite foule devant la DGR : « les grenades lacrymogènes lancées…sont référencées PLMP 7B de gaz CS avec allumeur FA6. Ces grenades lacrymogènes sont interdites par le protocole de Genève de 1925 à cause des effets néfastes qu’elles occasionnent sur l’organisme humain… ».
Georges-Maixent Ntoutoume