En grève illimitée depuis le 26 août dernier, les employés de l’opérateur minier ont repris le chemin de l’usine, le 25 septembre courant.
Ayant obtenu la nomination d’un nouveau directeur général, les salariés de la Nouvelle Gabon Mining ont repris le chemin des usines de production de Binioni, non loin de Franceville, le 25 septembre dernier. Cette conditionnalité, qui s’inscrivait comme une priorité sur leur liste de revendications, aurait été satisfaite grâce à l’implication du gouvernement. A en croire de nombreuses confidences, un ultimatum aurait été adressé au groupe Singapourien, l’enjoignant de choisir sans délai entre le maintien de l’ancien directeur général et l’exploitation du permis jadis détenu par BHP Billiton.
Hormis la mutation de Phil Manson, que les salariés présentaient comme un mercenaire, aucune autre solution n’a été trouvée aux différentes revendications des employés. «On retient le zéro licenciement. Le nouveau directeur général a promis de se pencher sur nos revendications. Pour le moment, il a souhaité qu’on lui accorde un peu de temps», a indiqué un des délégués du personnel.
La Nouvelle Gabon Mining est une société opérant dans le secteur minier et particulièrement le manganèse. Détenue par des investisseurs Singapouriens, elle est en phase d’exploitation pour une durée minimum de 25 ans. À ce jour, elle compte 320 employés. Elle atteindra 384 personnes dans la phase de démarrage, et à terme 700 à 1000 personnes.
