La coopération entre le Gabon et le Japon s’enracine davantage vers des relations sereines à travers les actes concrets initiés depuis quelques années par l’ambassade de ce pays d’Asie. Jeudi, l’école publique de Malibé 1 a servi de cadre à la signature d’un contrat sur un projet d’agrandissement et d’équipement de ladite structure scolaire.
Les événements joyeux semblent rare ici. Les jeunes élèves de cette école, en mal d’un cadre adéquat pour l’apprentissage, se sont réunis dans leur cours de récréation pour accueillir chaleureusement Masaaki Sato, leur bienfaiteur. Un accueil qui n’est pas passé inaperçu aux yeux de l’ambassadeur. Son émotion était visible devant les paroles de la petite Awa Faye Bangoyi, inscrite en 5è année ; elle a prononcé l’allocution de remerciement des élèves.
Masaaki Sato, ambassadeur du Japon, et Claude Mvé Milame, directeur de l’école, ont procédé à la signature du projet d’agrandissement et d’équipement de cet établissement. Le Japon financera entièrement les travaux dont le montant s’élève à 70.134€ soit 46 millions de francs CFA. Il s’agit de construire un bâtiment de 4 salles de classe pour le primaire et le pré-primaire, de l’assainissement du site sur lequel poussera le nouveau bâtiment ainsi que de la fourniture en équipement scolaire pour les nouvelles salles.
« Ce don contribue considérablement à l’amélioration des conditions de travail et d’apprentissage dans notre école… », estime le directeur. Les bâtiments sont vétustes, les table-bancs et les tableaux aussi. L’environnement de l’école publique de Malibé 1 ne semble pas favoriser de l’engouement chez les enfants.
« Le Japon a réussi à lever le défi de devenir une grande puissance économique, en mettant en valeur toutes les ressources humaines à travers l’éducation, à laquelle le gouvernement japonais de l’époque de Meiji à l’aube de la modernisation à la fin du 19è siècle, a consacré un tiers du budget national. Fort de sa propre expérience…le japon entend soutenir de manière active les efforts inlassables du gouvernement gabonais… », des mots de l’ambassadeur japonais rappelant aussi les actes déjà posés dans d’autres structures scolaires de la capitale gabonaise. L’école publique de Sainte Anne et celle d’Ambowè furent l’une des premières à bénéficier de ce don du Japon.
Georges-Maixent Ntoutoume