Les habitants d’Akiéni, ville située à 87km de Franceville, capitale provinciale du Haut – Ogooué (sud – est), estiment qu’en dehors des conséquences de la crise internationale qui a provoqué la flambée des prix, la Tropicale Amissa Bongo a eu la même influence sur les produits de première nécessité, du fait de l’arrivée massive d’une nouvelle clientèle, rapporte l’envoyé spécial de GABONEWS.
« Ici, la boite de sardines coûte 400 francs CFA, une baguette de pain est à 200 francs CFA », a déclaré Moukoumou, habitant d’Akiéni sans emploi.
Selon lui, la chasse, actuellement interdite, et l’agriculture sont les principales ressources des populations d’Akiéni.
Peuplée de 5 milles habitants, la ville d’Akiéni souffre d’un manque criard de sociétés qui emploieraient les riverains. Ce qui entraîne un exode massif vers les villes voisines où l’on espère trouver de quoi vivre.
« Je ne suis revenu ici que pour voir passer le peloton de la Tropicale Amissa Bongo dans mon village. Je travaille à Franceville. Ici il n’y a ni usines ni d’entreprises. On ne peut pas vivre ici », a indiqué un jeune gabonais employé dans un magasin à Franceville.