Reçu le 22 octobre dernier par le président de la République, le P-DG de Véolia, concessionnaire de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), croit en un renouvellement de la convention.
Le président-directeur général du groupe Veolia a été reçu le 22 octobre dernier par le président de la République avec qui un tour d’horizon complet du secteur eau et électricité a été fait. Cet échange s’inscrit dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de la concession qui lie Véolia au Gabon jusqu’en 2017. «Nous avons discuté de l’activité de l’entreprise, ce qui a été fait par la SEEG depuis les 18 premières années de contrat. Nous avons évoqué les investissements de la SEEG, qui se situent actuellement à plus de 400 milliards de francs, en hausse par rapport au montant consigné dans le contrat de concession pour 20 ans, qui est de 300 milliards de francs», a confié Antoine Frérot.
À deux ans de l’échéance du contrat et malgré les critiques portées contre le groupe Veolia, Antoine Frérot reste confiant quant à la reconduction de celui-ci, qui permettra certainement de toucher les quelques 300 milles Gabonais qui ne bénéficient pas encore de la couverture en eau et électricité. «Nous sommes aujourd’hui dans une phase de proposition. L’entreprise propose, l’Etat dispose. Nous avons scruté ensemble ce que pourra être l’avenir, en termes de croissance de la demande, de rythme d’industrialisation du pays. Que pouvons-nous faire face à cela? Quels sont les investissements structurants qui vont permettre au cours des 10 et 20 prochaines années de pouvoir faire face à cette demande», a-t-il souligné.
En attendant le verdict pour l’après-2017, la SEEG envisage, sur les deux prochaines années, de réaliser des investissements importants pour sécuriser davantage ses services. Il s’agira, entre autres, d’accroitre l’approvisionnement en eau et électricité sur l’ensemble du territoire national. Mais aussi de soutenir l’emploi des jeunes avec l’embauche, chaque année, de 100 personnes supplémentaires.
Veolia est présent depuis 1997 au Gabon via ses 51% de participation dans la SEEG, les 49% restants étant détenus par des investisseurs gabonais.
