Une délégation de l’Organisation internationale de francophonie (OIF) séjourne dans la capitale depuis 3 novembre dernier aux fins d’évaluer le processus électoral.
Conduite par Ahmed Ould Abdallah, une mission de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) séjourne actuellement à Libreville. En vue de la prochaine présidentielle, elle entend procéder à l’évaluation du processus électoral. A cet effet, elle a échangé, le 5 novembre courant, avec le Premier ministre et certains membres du gouvernement au nombre desquels les ministres en charge des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Communication. A l’issue de cette audience, le chef de mission à dit être à Libreville en tant qu’ami pour «non seulement s’imprégner du climat social et politique du Gabon, mais également échanger avec toute la composante politique et civile sur les avancées remarquables des vertus du dialogue et de la paix tant prônés et valorisés par les plus hautes autorités du pays». Au passage, il s’est dit très impressionné par la franchise et la sincérité dont a fait montre le Premier ministre dans son analyse du contexte sociopolitique national.
Disant avoir échangé avec les différents groupes politiques et la société civile, Ahmed Ould Abdallah a fait remarquer que Daniel Ona Ondo «plaide en tout temps, en faveur du vivre ensemble des Gabonais, quel que soit le bord politique et ce, afin d’éloigner, au maximum, ce qui peut retarder, gêner ou simplement empêcher la perfection du processus entamé en vue des échéances de 2016». Il a, par la même occasion, souligné que bien avant les années 90, synonyme de la démocratisation du continent, le Gabon a toujours été un pays de consensus. En conséquence, il a émis le vœu de voir ce climat de dialogue se pérenniser. «Tout le monde gagne dans la paix et les dividendes de la paix sont énormes par rapport à toutes les autres spéculations que l’on peut faire autour», a-t-il conclu.
Cette mission de l’OIF intervient après celle de son secrétaire général en août dernier à Libreville. Michaëlle Jean avait rencontré, séparément, les partis politiques de la majorité et de l’opposition avec qui elle avait discuté des modalités d’organisation d’une élection présidentielle transparente et crédible. Au sortir de ces entretiens, elle avait exprimé le vœu d’accompagner le Gabon dans l’organisation d’un scrutin présidentiel transparent, équitable et apaisé.
