Comme plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) et d’Afrique, le président de la République prend part, depuis le 11 novembre courant, au premier sommet international sur la migration à Malte.
A La Valette (Malte), le premier sommet sur les migrations organisé par l’Union européenne (UE), auquel prennent part plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement des pays africains, se tient au moment où l’Europe fait face à d’importants flux migratoires. Si lors d’une récente visite à Paris (France), Ali Bongo avait déclaré qu’«on ne peut pas régler le problème si on ne voit pas les pays de départ et d’arrivée se mettre ensemble pour trouver des solutions», l’UE a annoncé que ce sommet, qui s’achève le 12 novembre courant, sera l’occasion de reconnaître que la gestion des migrations relève d’une responsabilité commune et partagée. Selon la présidence de la République, la réflexion des participants portera sur le renforcement de la coopération en s’appuyant sur les processus de Rabat et Khartoum, en vue de trouver des solutions concrètes et immédiates aux problèmes liés aux migrations irrégulières.
Le Conseil européen a annoncé que les discussions entre les participants porteront essentiellement sur cinq questions spécifiques. Il s’agira notamment de «remédier aux causes profondes du problème en s’efforçant de contribuer à établir la paix, la stabilité et le développement économique ; intensifier les travaux visant à promouvoir et organiser les voies de migration légale ; renforcer la protection des migrants et des demandeurs d’asile, en particulier des groupes vulnérables ; s’attaquer plus efficacement à l’exploitation et à la traite des migrants et ; coopérer plus étroitement pour améliorer la coopération en matière de retour et de réadmission». Selon le Conseil européen, «l’UE et l’Afrique travailleront (particulièrement) dans un esprit de partenariat afin de trouver des solutions communes aux défis d’intérêt commun», d’autant qu’une partie des migrants et réfugiés enregistrés en Europe «se déplacent pour différentes raisons. «Ils fuient les conflits, l’instabilité politique et économique, les violations des droits de l’homme et la pauvreté», note-t-on.