L’international gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, meilleur buteur de Dortmund, a été élu jeudi meilleur joueur africain de l’année 2015, détrônant ainsi Yaya Touré, lauréat des quatre précédentes éditions et capitaine de la Côte d’Ivoire.
Il n’y aura pas de cinquième titre consécutif de meilleur joueur africain de la Confédération africaine (CAF) pour Yaya Touré. Le 7 janvier, c’est le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang qui a été plébiscité par le vote des sélectionneurs ou directeurs techniques des fédérations affiliées à la CAF.
Capitaine du Gabon, Aubameyang, 26 ans, n’a pas vraiment pu se mettre en valeur en sélection nationale, avec une élimination dès le premier tour de la CAN-2015.
Révélé à Saint-Etienne (France) entre 2011 et 2013, il a étincelé avec Dortmund, en inscrivant 16 buts dans le Championnat d’Allemagne la saison dernière et déjà 18 à mi-saison en 2015-2016. En tête du classement des buteurs, il n’est pas loin de gagner son pari avec son entraîneur, Thomas Tuchel, d’atteindre la barre des 20 réalisations en Bundesliga.
Quelques buts de Pierre-Emerick Aubameyang au cours de la saison 2015-2016
Aubameyang, « leader des buteurs »
Toutes compétitions confondues, « Auba », comme on le surnomme en Allemagne, en est même à 27 buts en 27 matches, soit un niveau statistique équivalant aux monstres Messi et Cristiano Ronaldo propre à susciter les convoitises des plus grands clubs européens.
Ce titre de meilleur joueur de son continent d’origine, « PEA » en avait fait son objectif : « C’est important d’être leader des buteurs, parce que je veux être footballeur africain de l’année », avait-il affirmé début décembre. « Je veux gagner cette élection et, pour y parvenir, je cherche à marquer à chaque match ».
Yaya Touré et André Ayew sur le podium
Quatre fois élu meilleur joueur africain de l’année, Yaya Touré, 32 ans, termine à la deuxième place avec 136 points des votants, soit sept de moins que le Gabonais.
Le Ghanéen André Ayew, finaliste malheureux de la CAN et qui a évolué à Marseille puis Swansea en 2015, partait de plus loin pour le titre individuel. Il n’a totalisé que 112 points lors du vote.
Du côté des entraîneurs, c’est le Français Hervé Renard qui a été élu après son deuxième titre de champion d’Afrique (Zambie 2012 et donc Côte d’Ivoire 2015).
Mis à jour le 08 janvier 2016
Par Jeune Afrique avec AFP