Des élèves du lycée public de Bikélé en banlieue de Libreville, ont barré la route nationale n°1 lundi, pour exiger la reprise effective des cours, a constaté l’AGP.
Les élèves ont incendié sur la voie publique, au niveau du terminus des « clandos », à un pas du rond-point du Pk 12, des morceaux de planche et des bidons vides, paralysant pendant plus de 30 minutes la circulation.
« Depuis que nous sommes revenus des vacances, nous n’avons eu aucun cours, alors que les examens de fin d’année se pointe à l’horizon », s’est exclamé un élève visiblement très remonté.
Les manifestants ont même tenté perturber la circulation sur la route principale, à la hauteur du rond-point, cognant sur des véhicules.
Ils scandaient à chœur, « on veut les cours, on veut les cours », pour attirer l’attention des différents acteurs du secteur de l’enseignement, afin de trouver une issue de sortie de crise.
D’autres sources indiquent qu’un autre mouvement d’humeur des élèves s’est produit du côté de Ntoum à une quarantaine de kilomètres de Libreville.
Les établissements primaires et secondaires publics sont paralysés depuis le 4 janvier dernier par une d’un mois déclenchée par la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED). La semaine dernière le Syndicat de l’éducation nationale (SENA), l’un des syndicats le plus représentatif de l’Education a également appelé ses adhérents à observer un grève.
Ces syndicats réclament le paiement des primes de vacations des examens de l’année écoulée,les cahiers des situations cibles pour l’évaluation des élèves, la construction des salles de classe pour réduire les effectifs pléthoriques et le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 2ème trimestre 2015.
En dépit d’une rencontre entre les syndicats et le ministre de l’Education nationale et la tentative de médiation menée par la chanteuse, Annie Flore Batchiellilys et le président du Conseil national de la jeunesse (CNJ), les cours n’ont pas toujours repris.