C’est un don de 15 postes complets avec connexion internet à haut débit et des animateurs, de l’entreprise Yoliza, spécialisée dans la fourniture des nouvelles technologies et réseaux à travers son projet dénommé « Luciol ».
Parce qu’aujourd’hui la technologie s’impose à tous et dicte les comportements, l’utilisation de l’ordinateur, qui pouvait ressembler au début à un effet de mode, est devenue une pratique nécessaire quotidienne. C’est ainsi que pour contribuer au projet d’une société de l’information pour tous, et partant, une formation sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) dès le plus jeune âge, l’entreprise Yoliza («Du courage ! Avance !», en langue Myènè), a offert une salle multimédia à l’école privée Sacré Cœur d’Ozangué, hier vendredi 29 janvier 2019.
Composée de quinze ordinateurs complets avec connexion internet haut débit, cette salle, entièrement climatisée est également dotée d’un système général de connexion partant de la machine-bureau de l’animateur.
La cérémonie de livraison de ce don a eu lieu en présence de Mme Honorine Mounguengui, directeur de l’Enseignement normal au ministère de l’Education nationale, des responsables et quelques enseignants de l’établissement ainsi que plusieurs chefs d’établissements privés, intéressés par le projet Luciol.
Occasion pour le directeur de cette entreprise, Armand Steeve Issembé, de revenir sur les motivations de cette initiative. «Parce qu’il est difficile de suivre les évolutions technologiques dans le domaine de l’informatique et que le système éducatif ne peut rester en dehors de ces évolutions, nous avons estimé qu’il était plus qu’impératif d’ouvrir les écoles de la République sur l’extérieur en les dotant d’un matériel performant leur permettant une pédagogie rénovée, adaptée à notre temps avec pour seul objectif que d’offrir aux enfants les meilleures conditions pour la réussite de leur scolarité», a-t-il indiqué.
Et c’est à ce titre que la société Yoliza et ses partenaires, à travers Luciol et e concept «Mon école numérique», que pilote Karl Bobemane, proposent une solution clé-en-main et sans coût d’investissement pour les établissements et l’Etat. La seule contrepartie de l’établissement sollicitant étant de mettre à disposition une salle spacieuse, opérationnelle, électrifiée et accessible, rendre obligatoire le cours d’informatique et insérer chaque mois dans les frais de scolarité, le coût par élève de cette formation et de manière obligatoire pour tous les élèves.
Afin d’assurer l’initiation et la formation aux NTIC au plus grand nombre d’enfants, l’établissement sollicitant doit avoir au moins 300 élèves.
Le geste a été apprécié à sa juste valeur. Pour Véronique Digondi, conseiller de la fondatrice de l’établissement, «c’est un geste que nous saluons de tout cœur et qui vient s’ajouter à notre programme de cours d’informatique, qui sera renforcé avec une salle équipée».
Pour s part, le directeur adjoint de l’enseignement primaire au ministère de l’Education nationale a indiqué : «nous apprécions de telles initiatives au niveau du ministère de l’Education nationale lorsqu’on sait que lors des états généraux de l’éducation en 2010, l’enseignement de l’informatique, tout comme l’anglais, étaient déjà une préoccupation des plus hautes autorités de la République». Christian Ogadanga a d’ailleurs révélé qu’une action de coopération avec cet opérateur économique serait en cours et que des salles seraient déjà prêtes dans plusieurs établissements publics.
L’école privé Sacré Cœur, fondée en octobre 1993, est la sixième bénéficiaire de ce don après Le Guide de nos Enfants à travers ses trois sites, le Cours de la Fontaine et Les Colibris.