Une délégation de la China Gewhouba group corporation (CGGC) s’est récemment entretenue avec le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques en vue du lancement prochain des travaux de construction des barrages Fe à Mitzic et des chutes de l’impératrice Eugénie à Fougamou.
Si on croyait les projets des centrales hydroélectriques de Mitzic et des chutes de l’impératrice Eugénie oubliés voire abandonnés, il n’en est rien. Le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques l’a fait savoir, à la suite de sa dernière séance de travail avec la China Gewhouba group corporation (CGGC). Pour la circonstance, il s’est notamment agi du lancement des travaux de construction des centrales hydroélectriques de Fé2 sur l’Okano et des chutes de l’impératrice Eugénie à Fougamou. Deux projets qui, a rappelé Guy Bertrand Mapangou, visent «l’augmentation de l’offre de production de 1200 MW à l’horizon 2020».
Alors que la capacité actuelle installée en électricité sur l’ensemble du territoire national est de l’ordre de 650 MW, le ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques semble vouloir hâter le lancement des chantiers y relatifs. Pour la construction des deux centrales hydroélectriques, le montant de 119 milliards de francs a été avancé. Un financement par des fonds souverains qui permettra de renforcer l’alimentation électrique dans le nord du pays grâce à la première infrastructure et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Bifoun pour la deuxième. Il s’agit précisément de parvenir à la production de 42 MW pour Fé2 et de 56 MW pour l’impératrice Eugénie. Compte tenu du retard pris dans la réalisation de la centrale hydroélectrique de Fé2, une solution alternative de renforcement de la centrale thermique d’Oyem a été mise en œuvre, pour alimenter le réseau situé sur les axes Oyem-Mitzic et Oyem-Assok Medzeng.